« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du 6ème dimanche après La Croix : Luc 8, 26-39. Le possédé de Gadara.

Vincent_de_Paul

Partagez :

Un message pour nous –

L’évangile de ce jour rapporte un évènement véridique et géographiquement localisé. Le fait raconté est qu’un homme possédé du démon a été libéré par le Sauveur. Il aurait voulu rester près de Jésus, mais Celui-ci l’envoya témoigner. Élément frappant de cette histoire, les habitants du village, loin de se réjouir de la présence du Seigneur parmi eux, le prient de s’en aller, notamment parce que, à cause de lui, ils viennent de perdre de l’argent, le troupeau de porcs s’étant noyé dans le lac. Il y a un message pour nous. Nous savons ce que c’est qu’un pays d’où l’on a demandé au Christ de s’en aller.

La déchristianisation active

Nous avons trois siècles de déchristianisation active. Un esprit anti chrétien est entretenu systématiquement dans notre pays. Des rues ou des places portant le nom d’un saint sont débaptisées. Quand on n’agit pas directement contre le Christ et l’Évangile, sur le plan européen lui-même, on œuvre par omission. Dieu est chassé de notre culture par le silence dont on entoure son nom. Certainement, les chrétiens que nous pensons être portent une part importante de responsabilité dans le rejet de Dieu. Souvent, par notre contre témoignage, nous avons rendu odieuse la mention même de la religion ou de la foi.

Sainteté des chrétiens dans l’Histoire

Pourtant, de nombreux chrétiens ont, dans notre histoire, agi comme le Christ, soignant, guérissant et instruisant les hommes. Pensons à l’admirable Vincent de Paul, à Mère Theresa, à l’abbé Pierre ; pensons à toute l’œuvre sociale et éducative des moines et des laïcs au long des siècles, à celle de saint Basile au quatrième siècle, par exemple. Les chrétiens ne sont pas si détestables que cela tout de même ! On leur doit les hôpitaux, les hospices et les écoles dans toutes les parties du monde depuis la Pentecôte. Mais le rejet du Christ à travers ses membres est manifeste à notre époque de persécution massive succédant à d’autres siècles de génocide des chrétiens, que tout le monde doit connaître.

« Reste avec nous ! »

L’évangile de ce jour nous invite à une tout autre attitude. Nous savons combien notre temps troublé a besoin de l’action salvifique du Seigneur. Plusieurs mois de pandémie nous l’ont enseigné si nous ne le savions pas. Notre prière, au contraire de l’attitude des Gadaréniens, est celle des pèlerins d’Emmaüs : « reste avec nous, Seigneur ! » ; ne pars pas ! Ne te retire pas de nous ! Ne nous abandonne pas ! Non seulement nous prions ainsi le Fils de Dieu, mais nous implorons l’Esprit saint : « viens et demeure en nous ! » ; « viens, Lumière sans crépuscule ! Viens, Esprit saint, qui veut sauver tous ! Viens, Haleine et Vie mienne ! Consolateur de mon pauvre cœur ! » Par une constante épiclèse, appelons le Verbe et l’Esprit à ne pas quitter nos villes et nos pays respectifs : « Viens, Seigneur, viens ! »

(Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », dimanche 25 octobre 2020)
> image de Vincent de Paul