« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La Page des enfants n°38 – catéchèse sur la prière de Saint Ephrem

St Ephrem

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Extrait de la Page des enfants –

Éphrem le Syrien, né vers 306 à Nisibe et mort en 373 à Édesse, était un diacre et un théologien de la région de l’Assyrie en Turquie actuelle.
Il est l’auteur de plusieurs hymnes et poèmes d’une profondeur exceptionnelle.
Le diacre Éphrem était chargé de l’École théologique de Nisibe lorsque surgirent les Perses. Il se réfugia avec ses élèves à Amida puis à Édesse en 363 où il demeura jusqu’à sa mort en 373.
Il mena une vie de contemplation, qu’il a entretenue par une grande austérité.

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Reprenons-en les termes principaux –

« Seigneur et Maître de ma vie » : je ne m’appartiens pas. Ma vie a été immergée par le saint baptême dans la mort et la résurrection du Christ, et ointe de la grâce du saint Esprit. Ma vie est consacrée.

« … l’esprit d’oisiveté… » : l’inaction, la paresse et la négligence intérieures, ces suggestions malignes, nuisent, comme un poison, à l’épanouissement de la grâce baptismale, et donc au développement de notre personne.

« … de découragement… » : celui-ci est un péché car il nous sépare du Christ en nous faisant oublier sa présence invisible et sa miséricorde.

« … de domination… » : vouloir imposer à autrui nos pensées, vouloir avoir raison à tout prix, empêche l’amour de se développer et, donc, notre progrès normal vers la ressemblance avec Dieu

« … et de parole facile… » : comme nos paroles sont souvent inutiles ! Que de bavardages ! Que de propos vains ou même nuisibles à autrui par la critique et le jugement !

« …éloigne de moi ! » : il n’est pas en notre pouvoir de nous libérer du péché par nos propres forces. Aussi demandons-nous au Seigneur Jésus d’agir dans nos vies par son saint Esprit pour nous purifier de tout ce qui nous sépare de lui et de son amour déifiant.

« L’esprit de pureté… » : la pureté, cette inspiration et grâce divine, est sans mélange – eau pure, air pur… Pur, ce qui n’est souillé ni par la convoitise, ni par l’imagination, ni par rien d’étranger à la vraie vie qui est la vie selon le Christ, notre Maître. Purs, l’esprit, le cœur, l’âme, le comportement exclusivement gouvernés par l’amour de Dieu et du prochain.

« … d’humilité.. » : humble est celui qui reconnaît la grandeur de Dieu et de sa miséricorde, et qui se trouve tout petit devant elles.

« … de patience… » : Dieu seul est patient. Il supporte tout, Il pardonne tout, Il fait en tout confiance, parce qu’Il aime. Il soutient nos vies et l’univers entier en tant qu’amour immuable et invulnérable.

« …et de charité… » : la charité, c’est l’amour en tant, non que sentiment, mais que grâce, énergie et vie divines.

« … donne à ton serviteur ! » : nous ne pouvons, même avec les meilleures résolutions du monde, nous contraindre à être purs, humbles, patients et aimants. Nous ne pouvons engendrer ces dispositions, car ce sont des charismes, c’est-à-dire des énergies divines et incréées qui ont leur source en Dieu lui-même. C’est pourquoi, nous prions celui-ci de nous accorder ces puissances ; et, en le priant de la sorte, nous coopérons pour notre part à leur acquisition ; notre liberté, notre bon vouloir rencontrent la liberté et la bienveillance divines.