« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

L’appel du Seigneur

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Suivre le Maître –

L’Église est la famille « spirituelle » (« pneumatique » selon le Pneuma et Esprit Dieu) de ceux qui aiment le Christ, de ceux qui essayent de le suivre tous les jours, comme les hommes et les femmes de l’Évangile : « Maître, je te suivrai partout où Tu iras ». (Luc 9,57).

Ces hommes et ces femmes sont les témoins de la connaissance théologique et de la vie parfaite car ils ont suivi le Maître en aimant plus qu’ils ne comprenaient. Ils ont accepté d’être avec Jésus tous les jours parce qu’ils aimaient. La connaissance véritable est, non pas compréhension, mais illumination. Ce qui est important, c’est de suivre le Maître par amour. Cela constitue, « en Esprit et en Vérité », l’Église. Suivons Jésus par amour pour lui-même et nous serons illuminés par la grâce de l’Esprit du Père.

Amants du Christ

L’état extérieur est secondaire. « Que chacun vive selon la condition que le Seigneur lui a donnée en partage, et dans laquelle il se trouvait quand Dieu l’a appelé » dit l’Apôtre (1 Corinthiens  7,17). Plus que tout compte l’état intérieur d’amant du Christ, d’amant de la Vérité incarnée. L’état extérieur peut également aider beaucoup. L’état monastique, par exemple, procure des conditions utiles au salut par l’application des commandements. Il est très difficile. L’état dans le monde procure également de très bonnes conditions, c’est une ascèse quotidienne. La vie dans le monde est, elle aussi, très difficile. Toutefois dans l’un et l’autre état, les difficultés procèdent, non pas du mode extérieur de vie, mais uniquement des dispositions intérieures de l’être humain. Ainsi, selon les dispositions du cœur, toute situation peut être profitable à la connaissance de la Vérité parfaite.

Le désir de Dieu

Le désir de répondre à l’appel d’une vie supérieure et éternelle, de chercher la vérité et la justice, de faire des efforts pour acquérir la vraie vie, de donner de soi-même, de consacrer son attention, ses pensées, sa volonté : ce désir de connaissance fera le « spirituel » (« pneumatique »), homme ou femme de douleur et de gloire. Tout être qui répond d’un cœur pur à cet appel intérieur deviendra un chrétien véritable, un vrai disciple du Maître, être évangélique et apostolique par le rayonnement de la grâce divine à travers sa personne. Un tel être accomplit également le monachisme universel : quel que soit son état extérieur de vie, il consacre son cœur à Dieu seul ; il n’y a que cela qui compte, c’est cela qui devient le plus important. C’est cela aussi qui modifiera l’état extérieur de vie. Car si ton cœur se consacre à Jésus, l’esprit du monde ne tiendra plus à toi et te quittera.

La quête de la joie en Dieu

Le « spirituel » est comparable à celui qui se consacre à un métier, au commerçant, à l’agriculteur. Il est encore comparable au sportif, à l’alpiniste par exemple qui organise sa vie pour atteindre les sommets. Le spirituel également cherche les sommets, mais il les cherche en suivant le Maître, Jésus le Dieu parfait et l’Homme parfait. Il cherche dès maintenant, indifférent à ceux qui le taxent de folie ou de trahison, le Royaume des Cieux – c’est-à-dire la jouissance permanente de l’amour parfait, la divine charité.

« Après six jours, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean le frère de celui-ci, et Il les emmène sur une montagne élevée. Il fut métamorphosé devant eux. Sa face resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière (…). Pierre dit à Jésus: Seigneur, que nous sommes bien ici ! » (Matthieu  17,1-4)

Tel est le but de notre existence. Un premier but est la purification du cœur, restauration  de l’homme du sixième jour de la Genèse, Adam. Le but ultime, c’est le huitième jour : la communion à la gloire de notre Maître et Créateur.

(extrait de Prie comme tu respires, à paraître aux éditions Apostolia)