« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Dimanche de saint Jean Climaque : Marc 9, 17-32

jclimaque

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Le catéchuménat –

Le Carême est organisé pour le catéchuménat : aux adultes qui se préparent au saint baptême, les textes évangéliques sont adressés en priorité. Ce temps est également celui du renouvellement de la foi des baptisés : les prières et les textes bibliques leur parlent de façon toute personnelle. En cette deuxième moitié du chemin, il nous est montré que l’essentiel de notre vie est la foi ; celle-ci est même l’essentiel du voyage spirituel de Carême.

L’essentiel de la vie

Que nous jeûnions, que nous priions, que nous fassions l’aumône, que nous veillions, que nous lisions la sainte Parole, la foi est le contenu de tout et la condition de toutes nos démarches. Si – ou quand – ce n’est pas le cas, le formalisme religieux, le moralisme, les valeurs ou les idées chrétiennes, ou encore l’analyse psychologique sont notre lot. Or tout ceci n’a pas de rapport direct avec la foi et peut exister sans elle ! Le centre de notre vie, et de toute vie – combien d’existences décentrées, excentrées, désorientées – est la foi dans notre Seigneur et Dieu. Celle-ci est un phénomène tout-à-fait extraordinaire, qui ne se compare à rien sauf à ses sous-produits, ses imitations ou ses déformations : la croyance, la crédulité ou la superstition.

Augmenter la foi

Selon saint Jean Climaque, précisément à l’honneur en ce quatrième dimanche, la foi est fondée dans notre nature (26, 50) mais elle s’acquiert par des choix et par la peine que l’on prend pour vivre selon la volonté de Dieu (27, 73). Nous pouvons donc acquérir la foi, ou en augmenter le don en nous ! Ainsi fait le personnage de ce jour : « Je crois, Seigneur, mais viens au secours de la faiblesse de ma foi ! » Il est à notre portée, si, en ce mi-carême, il nous est montré la faiblesse de notre foi, de demander au Seigneur la grâce de croire en lui de tout notre cœur. Il est naturel à l’homme de croire en Dieu, mais il est souvent indispensable de supplier celui qui est la source de tout bien, y compris de la confiance que nous mettons en lui. N’ayons pas honte de demander la foi ! C’est une prière tout-à-fait normale. Nous pouvons également demander la foi pour autrui, pour notre  conjoint, nos enfants, nos proches, et même nos ennemis !

Croire que Dieu veut notre bien

Saint Climaque dit encore que l’homme de foi n’est pas celui qui croit que Dieu peut tout ; c’est celui qui croit pouvoir tout obtenir de Dieu (27,71). C’est celui qui croit, non seulement à la souveraineté du Créateur, mais à sa miséricorde et à sa bienveillance pour tous les hommes. Si Dieu le veut, si notre demande est conforme à sa volonté, Il nous exaucera. Nous pouvons ainsi tout lui demander, sans cesse, pour nous-mêmes et pour son monde entier. Le Carême est le temps de la croissance de la foi – le printemps de la foi.

(Radio Notre-Dame 10 avril 2016)

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