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Comment faire l’aumône ?

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Faire la volonté de Dieu –

Le temps de l’Avent met l’accent sur l’aumône et la générosité. L’important est de se trouver à accomplir le commandement divin. Notre comportement est théologique et non moral. Nous apprenons encore une fois à agir comme Dieu agit.

Recourir à une association

Le recours à une association ou à l’Église elle-même est une bonne méthode: notre générosité s’additionne à d’autres formes de générosité; elle produit un fruit anonyme et nous préserve de la vanité; elle est plus efficace, si nous pensons en terme de résultat, parce que, étant organisées à des fins de charité, l’Église et les associations caritatives savent comment s’y prendre pour venir en aide aux blessés de la vie. Le Saint-Synode appelle justement à l’entraide en ce temps du carême de la Nativité (lettre pastorale).

Valeur de l’aumône personnelle

Toutefois, l’aumône personnelle a toute sa valeur. Elle s’inscrit dans la rencontre de deux personnes et s’approche du modèle du comportement divin. L’aumône prend ainsi un visage. Les deux évangiles qui introduisent l’Avent – Lazare et le mauvais Riche, et le bon Samaritain -, mettent en scène des personnes, deux ou trois, pas davantage. Elle permet ainsi (peut-être) un dialogue, une écoute, un partage de vie. On peut même s’asseoir à côté du malheureux et écouter son récit. Ou prendre sa main dans la nôtre – en tout cas rencontrer son regard.

L’humilité

Elle permet d’inscrire une personne dans notre prière personnelle et d’accomplir notre ministère sacerdotal de baptisé. Chaque chrétien est, dans le monde, l’image du Christ-Pasteur. Elle nous confronte à notre impuissance et nous conduit à l’humilité, puisque ce que nous donnons à ce pauvre est une goutte d’eau dans l’écuelle de sa misère. Il est bon pour nous de nous sentir inutiles et d’agir de façon désintéressée.

Acquisition du repentir

Elle nous confronte à nos propres péchés: jugement de valeur, mépris, impatience, dureté de cœur, comme nous le montrent les deux évangiles cités plus haut. Elle nous fait progresser dans la connaissance de nous-même et nous conduit au sacrement du repentir, à demander le pardon de nos propres fautes.

Le non-jugement

Elle nous apprend à ignorer autant que nous le pouvons l’usage qui sera fait de notre don et à respecter ainsi la vie du pauvre. Donnons, les yeux fermés: ne réclamons pas de comptes au pauvre. Ce sujet est d’une très grande importance du point de vue de l’éducation de nos enfants. Nous avons à leur apprendre à appliquer ce commandement de l’aumône. Nous leur apprenons qu’on fait l’aumône, non pour parvenir efficacement à un résultat mais, surtout, pour acquérir l’amour, pour nous exercer tous les jours à ouvrir notre cœur dur de riche.

L’amour du Christ

Avec les enfants, nous pouvons constituer une petite cagnotte à la maison, contenant l’argent des pauvres. Tous les jours, nous prenons cet argent avec nous et nos enfants en vue des pauvres que nous rencontrerons. L’enfant lui-même peut avoir dans sa poche  “l’argent des pauvres” et se tenir prêt à s’exercer à l’amour du prochain.

L’exemple des saints

L’Avent comporte de nombreux exemples de personnes généreuses: saint Martin, saint Jean Chrysostome, saint Nectaire, saint Nicolas, saint Jean l’Aumônier, saint Spiridon, sainte Philothée d’Argèsh, en plus des personnages du saint Évangile comme le bon Samaritain.

(a.p. Marc-Antoine)
> icône de sainte Philothée d’Argesh
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