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Jeûne eucharistique, fréquence de la communion : quel conseil ?

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La grâce de jeûner –

Certains s’abstiennent de communier, notamment le soir, quand ils n’ont pas pu (ou voulu!) jeûner. Le jeûne doit être un évènement miraculeux : ce n’est pas par nos forces que nous jeûnons ; c’est le Christ qui nous donne la grâce de communier à son jeûne à lui. Le jeûne, non un exploit humain, est un évènement divino humain dans lequel se manifeste l’action du saint Esprit.

La demander…

« Seigneur Jésus Christ notre Dieu, donne-moi la grâce et la force de jeûner afin de communier à ton Corps très pur et à ton Sang très précieux! » C’est-à-dire: « Envoie sur moi la grâce de l’Esprit saint pour que le don de jeûner avec joie de ton jeûne (me nourrir de la seule Parole) envahisse mon cœur »… Et l’effort que nous faisons correspond au sacrifice que nous faisons de nous-mêmes, non seulement pour rompre avec nos passions égoïstes, mais pour exprimer toute la conscience que nous avons de la valeur de la communion eucharistique. Par le jeûne, nous immolons notre cœur dans un sacrifice de louange, totale préférence du Seigneur à nous-mêmes ; de même, dans la confession, nous nous humilions devant Dieu en reconnaissant nos fautes, et nous nous émerveillons du miracle de son pardon !

La gratitude

La fréquence de la communion est bénie par notre père spirituel. Certains anciens communiaient plusieurs fois par semaine, ou même tous les jours. La norme dans ce domaine est l’émerveillement, la joie et les larmes de gratitude – la conscience de la présence du Christ par l’Esprit saint et de sa miséricorde infinie, pour tous, pour tous les pécheurs, à commencer par moi-même!

Le péché d’indifférence

N’éprouvons-nous plus ces sentiments (charismes et dons de l’Esprit) ? En perdons-nous la grâce ? Nous ne pourrons nous approcher du Christ sans le mépriser, ce qui est un grand péché – communier sans conscience… L’Esprit saint nous avertit ainsi que nous avons à rechercher la grâce de rendre grâce! Souvent, plus on voit son péché, plus on se sent indigne, plus on est émerveillé de la miséricorde du Christ – signe que nous pouvons goûter à la Coupe! Le péché est l’indifférence à la merveille de l’amour du Christ; le repentir, la vision horrifiée de son péché, la douleur de s’être éloigné du Christ, le désir nostalgique de nous approcher de lui, et l’émerveillement devant la gratuité de son amour. Si Adam et Ève étaient demeurés émerveillés à l’égard de Dieu et pleins de reconnaissance à son égard, ils ne se seraient pas détournés de lui par la désobéissance.

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