« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Une condamnation à mort

chapelet

Partagez :

Le père spirituel d’un condamné a écrit cette lettre édifiante

« Depuis quelques années, j’ai commencé à correspondre avec un condamné à mort aux États Unis, Antoine, qui a été accusé d’un crime grave, qu’il nie avoir commis, et il semble qu’il aurait raison. Il a été condamné à mort par la justice américaine. Il a fait plusieurs recours et a passé de longues années dans une prison de haute sécurité avant la décision finale et sans recours de sa condamnation à mort.
L’origine de notre correspondance est le fait qu’il avait lu mon livre « Psychothérapie orthodoxe », ainsi que d’autres livres semblables, publiés en anglais, qui l’avaient impressionné.
Il m’a ainsi envoyé une première lettre ; je lui ai répondu, et d’autres courriers et réponses ont suivi, qui, rassemblés, représentent aujourd’hui plus d’une centaine de pages dactylographiées.
Dans l’attente que soit fixée la date de son exécution, il a souhaité que nous abordions certains sujets spirituels.
Il a été baptisé orthodoxe à la prison, vit dans le repentir et la prière ; il veille et pratique la prière avec le chapelet. Sa préoccupation principale était de pouvoir acquérir vraiment la prière du cœur, la prière continuelle, afin de pouvoir traverser les « péages » – comme il me l’écrivait – et rencontrer le Christ au Paradis.
Dans les réponses que je lui ai adressées, j’ai essayé de le guider spirituellement dans cette période difficile et de l’encourager pour affronter la mort avec courage. C’était pour moi une expérience étonnante et même bouleversante que de correspondre avec un condamné à mort et le préparer pour la mort !! Rien de tel ne m’était jamais arrivé durant mes 50 années de paternité spirituelle : de préparer, avec toute la délicatesse nécessaire, quelqu’un pour son exécution et durant si longtemps. Comme nous le savons, la peine de mort est abolie en Grèce et nous n’avons pas l’expérience de telles situations.
Un jour, cette correspondance sera publiée et, alors, nous verrons comment cet homme béni pensait et accueillait mes conseils.
Il y a quelques jours, il m’a adressé un courrier m’informant que son exécution était fixée pour début juin, c’est-à-dire dans quelques jours. Il m’écrit également que désormais les mesures de sécurité ont été renforcées.

Dans sa lettre, il m’adresse trois demandes :

– la première, que je prie afin que quelque événement survienne et qu’il ne boive pas « le calice de l’exécution » ;

– sa deuxième demande est : « Si Dieu, dans son amour infini et sa sagesse, sait qu’il est mieux pour moi d’être exécuté et de passer par les péages pour entrer au Paradis, je demande votre prière pour que j’ai la force de tenir jusqu’à la fin, que je sois courageux et que j’ai confiance en Lui ! »;

– sa troisième demande était de lui donner « un conseil final » ; il écrit : « J’aimerais beaucoup entendre de vous un conseil final, que vous pourriez me donner. Je vous supplie ! Le temps est compté. Pour cette raison, je vous demande de bien vouloir m’envoyer un mail, le plus tôt possible. Je continuerai à faire mémoire de vous et de Nafpaktos dans mes prières quotidiennes ! ».
Je fis mon signe de croix et lui répondis ce qui convenait.
Je publie tout cela aujourd’hui, afin de prier tous ceux qui liront ce texte de prier pour mon ami Antoine, soit pour que son exécution soit annulée – si cela est possible – soit pour qu’il avance lui-même avec courage et confiance en Dieu vers l’exécution et, bien sûr, vers sa rencontre avec le Christ qu’il a aimé depuis la prison de haute sécurité.

Prions : « Seigneur, Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de ton serviteur Antoine ».

L’exécution du serviteur de Dieu Antoine est fixée au 8 juin prochain.

(a.p. Marc-Antoine)
Derniers articles
Même sujet
Newsletter
Lettre d’information