« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Vers le saint baptême : des questions…

Baptême du Christ

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Est-ce grave si, dans notre vie de chrétien, nous ne communions pas?

Dieu s’est fait chair et s’est fait homme principalement pour se donner en nourriture à ceux qui croiraient en lui, comme il est dit dans plusieurs passages de l’Évangile selon saint Jean. Le but premier et principal du saint baptême est précisément que l’être humain puisse communier au Corps très pur et au Sang très précieux du Christ Dieu. De plus, la communion, loin d’être un moment isolé, fait partie de la célébration liturgique. Tous les baptisés sont des célébrants, des membres du sacerdoce du Christ, puisqu’ils sont devenus membres de son Corps par le baptême. Tous – évêques, prêtres, diacres, fidèles – nous célébrons le mystère eucharistique et, par conséquent, nous y communions. Si nous ne communions pas cela veut dire qu’il y a un obstacle, un péché, une difficulté qui nous excluent momentanément du corps sacerdotal de l’Église. Il est donc impossible d’être chrétien sans communier. Dans la tradition ancienne de l’Église un fidèle qui s’abstenait de communier pendant trois dimanches de suite était considéré comme excommunié et devait s’expliquer devant l’évêque ou les prêtres. La communion est un repas, un banquet, le banquet eucharistique, institué par le Seigneur pour rassembler son peuple dans son Royaume. Aucun baptisé ne peut s’en exclure sans mettre en question la grâce même de son baptême.

Du mal à lire l’Évangile…

La lecture du saint Évangile est indispensable, puisque c’est dans la Parole de Dieu que nous sommes immergés, plongés, par le saint baptême. Quelqu’un qui n’aurait pas lu l’Évangile ne pourrait pas être baptisé. Et, même après le baptême, la lecture quotidienne de la Parole est indispensable, puisque la vie chrétienne n’est pas autre chose que la configuration à la Parole en personne, c’est-à-dire au Christ, Verbe et Fils de Dieu. Les difficultés que l’on rencontre viennent principalement du Malin qui ne veut pas nous laisser nous approcher du Christ. Si nous ne parvenons pas à nous imprégner de cette parole, nous ne pouvons pas savoir à quoi nous nous engageons par le saint baptême : la solution serait alors de reporter la date du baptême à un moment où cette lecture aurait été accomplie. Qu’est-ce que c’est qu’être chrétien sinon vivre selon l’Évangile de Jésus Christ? Encore faut-il l’avoir lu!

La honte d’avouer ses péchés

Il est vrai qu’il y a des péchés dont nous avons honte. Cela est dû à notre orgueil, à l’amour que nous avons de nous-mêmes, la vanité, l’attachement à une certaine image de nous-mêmes que nous voulons préserver à nos propres yeux et aux yeux de ceux dont nous pensons qu’ils nous aiment. En réalité, si nous croyions vraiment à leur amour, nous ne penserions pas que cet amour puisse être entamé par la révélation de nos péchés. Dans le saint Évangile on voit bien que les gens venaient demander à saint Jean Baptiste le baptême en avouant tous leurs péchés. Pourquoi? Parce que le baptême est précisément l’absolution des péchés que nous avons commis, un bain purificateur, une absolution totale de notre vie. Si nous n’avouons pas nos péchés, ils ne seront pas lavés. Pour vaincre la honte, il faut vraiment prier le Seigneur en lui en demandant la force: “Seigneur Jésus Christ, notre Dieu, purifie-moi de la honte, de l’orgueil, de tout ce qui m’empêche de vivre dans la vérité et de reconnaître devant ta Face les péchés que Tu connais!” Par la confession, nous reconnaissons que nous avons eu tort, que nous nous sommes trompés, et personne ne nous juge, ni Dieu, ni le prêtre qui est un homme pécheur. Soyons courageux, nous verrons comme nous nous sentirons bien après avoir reconnu nos fautes les plus humiliantes. Nous nous humilions en avouant nos fautes, et nous progressons ainsi vers l’humilité. Le prêtre lui-même est là pour nous aider. En effet, si nous reconnaissons nos fautes, cela veut dire que nous reconnaissons que ce sont des fautes et que nous ne voulons plus jamais y retomber. Ceux qui n’avouent pas leurs péchés, généralement y retombent fréquemment, précisément parce qu’ils ne les ont pas reniés devant Dieu et devant son Église. Le prêtre qui est à côté de nous est un témoin, quelqu’un qui prie pour nous, qui nous soutient, qui nous console, qui nous aime tendrement, et qui nous aide à nous relever, et surtout à vivre dans la vérité. La vérité, dit le Christ dans l’Évangile, vous rendra libres. Le prêtre considère les péchés que nous avouons comme ses propres péchés.

 

Les catéchumènes nommés dans la sainte liturgie ont donc un beau programme devant eux en vue du baptême! À leur égard, nous devons être fermes avec amour afin que la grâce du saint baptême atteigne leur cœur. C’est pour cela que nous insistons sur les points évoqués, afin que le baptême ne soit pas superficiel et vain, une simple formalité. Qu’il soit au contraire une mort et une résurrection en Christ !