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Devant une grave maladie, j’ai peur…

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La douceur –

N’ayez pas peur… Votre peur se communiquerait à votre mari et à votre entourage. Restez sereine et priez sans cesse. Nous ne pouvons rien contre la maladie, mais nous pouvons essayer de rester dans l’espoir de jours meilleurs et dans la douceur du moment présent que nous passons ensemble; faisons de ces moments des instants uniques qui resteront gravés dans notre cœur. Notre but est d’apaiser le malade, de penser plus à lui qu’à nous-mêmes, de nous oublier pour lui, et de lui donner chaque jour un peu de joie et de douceur. Lorsqu’il est endormi vous pouvez lui chanter un peu l’acathiste de la Mère de Dieu. La prière lui donnera la force d’ouvrir à nouveau les yeux. L’aide du personnel médical est également importante. Cette épreuve nous permet à tous de grandir dans la prière. Il faut remettre ce qui nous reste à vivre entre les mains de Jésus Christ.

Deux peurs

La peur est la première passion entrée dans le monde après la chute. Elle se saisit de nous comme elle asservit les animaux – peur de la mort, peur de la souffrance, peur d’être dépassé par une situation inconnue, peur de tout… Elle est liée à l’instinct de conservation. Le Malin s’en mêle et cherche à nous asservir : tous les despotes règnent par la peur… Il y a deux espèces de peur.

Il existe une peur qui procède des pensées et des images qui nous obsèdent et qui sont inspirées précisément par l’Ennemi ; et il existe une peur qui survient directement, de façon instinctive, animale, dans notre âme, pour gagner jusqu’à notre cœur. Cette deuxième peur n’est accompagnée ni de pensées ni d’imaginations. Elle est sans raison apparente. Elle est en quelque sorte corporelle.

Lutter

La peur que produisent les pensées, les suggestions et les imaginations est vaincue par la prière incessante, à condition que celle-ci soit « pure », c’est-à-dire une prière sans pensée et sans représentation, surtout une prière prononcée de tout notre cœur. Tout notre effort consiste à nous immerger dans une telle intention spirituelle. Mais il y a un moment où nous gagnons les régions profondes de notre esprit et de notre cœur solidement unis, et où les pensées ne nous rejoignent plus : elles sont alors en quelque sorte extérieures à nous.

La peur, disons « instinctive », est guérie par des actes, des actions que nous mettons en œuvre de façon à fatiguer notre corps et notre âme.

La confession

En tout cas, ce qui nous aidera, ce sera de nous confesser et de demander l’absolution pour le manque de foi, ou seulement la faiblesse du cœur et de l’âme. Nous reconnaissons que la peur qui s’est imposée à nous nous a éloignés de Dieu, de son amour et de la certitude qu’Il nous protège ; ou bien, c’est précisément parce que nous n’avons pas une confiance totale en lui, que la peur a pu prendre possession de nous. La peur est vaincue, non par des raisonnements, mais par des actes, intérieurs et extérieurs. Nous serons toutefois aidés par le souvenir que nous sommes chrétiens et que la mort n’a pas de pouvoir sur nous.