« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Pourquoi bénir les demeures ?

Bénédiction d'une demeure

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Quand bénit-on ? –

Les prêtres bénissent les habitations dans la fête du baptême du Christ (6 janvier) et jusqu’à la fin du mois, avec l’eau consacrée à l’église. Ils les bénissent également, avec une eau consacrée au cours d’une fête ou au moment même dans le lieu d’habitation à plusieurs occasions : entrée dans un nouveau logis, fête d’un patronage familial (la « slava » des Serbes), en toute occasion choisie par les fidèles, à Pâques – on asperge également les tombes des chrétiens en ce temps.

L’eau baptismale

L’eau répandue chez les chrétiens signifie, au-delà du lieu de culte, que la vie de l’Église est répandue dans le monde entier. C’est l’eau de la foi, de la tradition juive et ecclésiale ; le symbole de la grâce du saint Esprit qui se répand miséricordieusement chez tous ceux qui croient dans le Fils de Dieu, le Christ.

La bénédiction des demeures marque le renouvellement des engagements baptismaux des fidèles : leur vie a été « immergée » dans le Christ et dans son Église, et le rite accompli chez eux le leur rappelle, et doit renouveler la grâce qui est en eux – celle du baptême, celle de l’amour conjugal, celle de la foi personnelle. Le lien entre ce rite et la vie familiale – vie de la petite Église domestique – n’exclut pas les fidèles qui habitent seuls ou avec des frères !

L’action de grâces

Le rite d’aspersion des demeures et de tout ce qu’elles contiennent inspire l’action de grâces : tout ce que possèdent les fidèles, à commencer par un toit et des murs, est donné par le Seigneur, et ceux-ci le remercient, sachant que cela vient de lui, par leur travail également ; et ils lui offrent ces biens matériels pour qu’Il les leur rende à nouveau avec sa bénédiction et sa protection (Ps 90). Une prière dit au Christ : « Toi-même, bénis également cette maison et fortifie par la crainte de toi ceux qui veulent y habiter ; garde-les à l’abri de l’adversité ; envoie-leur ta bénédiction du haut de ta sainte demeure ; bénis et multiplie tout bien en cette maison »

L’habitation du Christ

Par la bénédiction, le Christ vient habiter dans la famille, comme chez Zachée, ou renouvelle son séjour chez elle. Il est l’hôte : celui qui est reçu (on offre le pain et le sel), mais également celui qui reçoit (Il offre sa présence et sa parole) ; et les chrétiens sont chez eux, mais ils sont principalement chez lui. C’est pourquoi rien d’impur (médias, publications), rien de contraire à la volonté du Christ, à son Évangile (disputes), n’a de place dans un foyer chrétien, habité par le Seigneur (Ps 100), « venu sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 10).