« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Résurrection de la fille de Jaïre: Luc 8, 41-56

fille de Jaïre

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Les deux épisodes rapportés dans l’évangile de ce jour sont historiques. Ce ne sont pas des paraboles. Ce sont deux exemples qui révèlent la puissance divine qui habite Jésus Christ et qui transfigure son humanité. Notre Seigneur se montre toujours aussi humain. Il parle avec une grande sensibilité humaine : « fille », et, plus loin « petite enfant », est-ce que ce ne sont pas des mots tendres ? Et Jésus n’est-Il pas, dans tout son comportement humain, l’icône de la paternité ? Qui voit le Fils voit le Père. Et, quand Il dit à Jaïre « rassure-toi.. », quelle humanité encore ! Rassure-toi, n’aie pas peur, ne redoute pas la mort…

Souvenons-nous de la parole paradoxale entendue à Naïm « Ne pleure pas » : Pourquoi ? – parce que Je suis la Résurrection et la Vie ! Comme avec Lazare de Béthanie, Il définit la mort comme sommeil et la résurrection comme réveil. Jésus Christ est Celui qui console, non en minimisant la souffrance humaine – au contraire, Il la prend très au sérieux – mais en lui apportant tout son amour, sa compassion, sa douceur, l’expression calme et confiante que dégage son visage divino humain. Jésus est l’homme théophanique – l’être humain où transparaît la personne divine ; la nature humaine saturée de divinité.

C’est ainsi que de son corps sourd la grâce incréée : « une force est sortie de moi… », dit-Il. La grâce immatérielle est ressentie de façon corporelle et elle s’épanche au contact physique de la femme qui s’approche de Jésus avec foi, avec espérance, l’espoir de la dernière chance. De la même façon, la grâce irradie de sa parole humaine vers la petite morte, là où il n’y a plus d’espoir de vie. Tout en Jésus est divino humain. En tant qu’homme Il accomplit une action divine, en tant que dieu des gestes humains ; Il est le Créateur qui donne une nouvelle fois la vie à sa créature.

C’est pourquoi ces deux épisodes sont des théophanies, comme presque la totalité du saint Évangile. Soyons attentifs à cela : ce serait un grand péché de laisser notre perception du Seigneur se réduire au seul registre humain. Que le saint Esprit nous donne le charisme d’identifier la personne divine dans le Christ et de voir dans toutes ses paroles et ses actions humaines les sacrements de sa glorieuse divinité ! Celle-ci, les anges, en ce 8 novembre, Synaxe des saints archanges Michel, Gabriel, Raphaël, et autres puissances incorporelles, l’acclament et la glorifient sans cesse et de façon infatigable ! Notre louange du Dieu Homme est l’écho vivant de cette célébration. Nous aussi nous disons en voyant le Fils de l’Homme : « Saint ! Saint ! Saint ! est le Seigneur, le Dieu des armées célestes ! »

(Radio Notre-Dame 8.11.15)