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La communion avec les défunts

Colybe Toussaints.free.fr

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« … depuis la mort de mes parents, je sais qu’ils sont bien et que Dieu veille sur eux… mais je me sens délaissée, dévastée, anéantie, seule, vraiment très seule… »

L’abandon –

Le départ des proches, surtout des parents, est souvent vécu par nous comme un abandon. En tout cas, notre relation à la vie et à la réalité est complètement perturbée. L’expérience de l’Église nous propose de construire une relation nouvelle avec eux, plutôt que de nous attarder à la relation que nous avions avec eux de leur vivant. Cela se fait principalement par la prière et par la communion.

La communauté

Nous nous sentons extrêmement seuls: approchons-nous de notre communauté paroissiale, de notre prêtre, de nos frères dans la foi. Invitons-les régulièrement à dire avec nous l’office pour les défunts. C’est un moment communautaire très fort, qui dissipe le sentiment de solitude et d’abandon. Si notre prêtre est disponible, demandons-lui de dire avec nous cet office, en entier ou en partie, pendant quarante jours. De notre côté, à la maison, prions pour nos parents, pour les autres défunts, tous les jours: en effet, dans la prière, nous les retrouvons d’une certaine façon, nous entrons en communication avec eux par l’amour qui habite notre cœur et qui s’en dégage. L’amour est communion : il est une communion dans le Christ, car Dieu est amour. Essayons surtout de prier sans nous représenter les personnes pour lesquelles nous prions: parlons d’elles à Dieu, c’est ce que fait l’office lui-même. Nous verrons également que, dans cet office, certaines paroles sont attribuées aux défunts, ce sont des mots qu’ils peuvent dire, qu’ils disent peut-être, en tout cas qu’ils pourraient dire.

La communion

Ensuite, organisons-vous de façon à communier fréquemment. Là encore, voyons avec notre prêtre comment cela peut se faire. La raison est que, dans la mesure où nos parents étaient croyants et baptisés, donc membres de la communauté de l’Église, quand nous communions au corps et au sang du Christ, nous communions également avec eux, puisqu’ils habitent dans le corps du Christ et que Celui-ci habite en eux. Sachons que nous avons rendez-vous avec nos chers parents, et tous nos défunts bien-aimés, dans le sacrement de la communion eucharistique. Faisons cela régulièrement et nous ne nous sentirons plus seuls. Nous sentirons au contraire la présence de tous ceux que nous aimons: ils sont invisiblement présents avec nous, avec leurs joies et leurs peines, avec l’espoir qu’ils ont d’être pardonnés de tous les leurs péchés. Peut-être même que, en raison de leur innocence et de leur pureté, certains sont au Paradis. Justement, la communion eucharistique inclut tous les saints et les justes qui se trouvent au Paradis, avec la Mère de Dieu.

Nous pouvons également donner les prénoms de nos parents à nos frères dans la foi: ceux-ci prieront avec nous pour eux; eux aussi en effet, par leur foi et par leur appartenance à l’Église, font partie, comme nos parents et comme nous-mêmes, de la grande famille des amis et des frères de Jésus Christ, les vivants et les défunts.