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Le Fils prodigue : Luc 15, 11-32

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L’image que nous nous faisons de Dieu –

Ce dimanche de pré carême nous permet de renouveler l’image que nous nous faisons souvent de Dieu. Pour beaucoup d’hommes, la Divinité est inexorable, vengeresse, capricieuse ; elle est un dieu violent et justicier, maniant toujours le châtiment – en fait une caricature du Dieu de la Bible. Cela convient à certains de cultiver une mauvaise opinion de Dieu. Cela permet d’expliquer l’état du monde, et d’excuser ou d’expliquer la méchanceté des hommes. Cela sert d’argument à l’incroyance, à la défiance et à la révolte. Dès le Paradis, le Diable est venu vers la première humanité pour calomnier Dieu et le disqualifier auprès d’elle.

Le Calomniateur

Croyez-moi, dit le serpent malin : Dieu ne veut aucunement votre bonheur et votre épanouissement ; Il veut seulement préserver son pouvoir et vous empêcher d’avoir accès à la connaissance. Croyez-moi : Dieu est méchant comme tout et vous ferez bien d’avoir peur de lui, en tout cas de vous en méfier. On ne sait pas de quoi Il est capable. Ce sont à peu près les propos attribués à Satan dans les premiers chapitres de la Genèse. Cette calomnie de la Divinité par le Calomniateur a eu la peau dure. Saint Nicolas Cabasilas dit que l’humanité se croit haïe et détestée par Dieu. Et l’histoire des religions montre l’homme en train continuellement d’essayer de se rendre favorable une divinité dont on peut tout redouter.

Se réconcilier avec l’homme

Le même grand saint dit que Dieu, sachant que l’humanité vit dans ce terrible malentendu, a cherché par tous les moyens à se réconcilier avec elle et à la persuader que, loin de lui vouloir le moindre mal, Il ne cherche qu’à l’arracher à la souffrance et à la mort, et à lui rendre accès au bonheur qu’Il a, de toute éternité, préparé pour elle. L’Incarnation, le devenir-homme du Fils de Dieu, tend essentiellement à dissiper ce terrible malentendu dont toutes les civilisations de la terre ont fait les frais. La belle parabole de ce jour restaure l’image d’un dieu totalement paternel, serrant de toute sa tendresse dans ses bras le fils qu’Il n’a jamais ni détesté ni jugé. Cette vision nous encourage et nous libère de tout désespoir. Nous savons que nous nous dirigeons vers la connaissance parfaite de l’amour du Père.

(« Lumière de l’Orthodoxie », Radio Notre-Dame, 12.2.17)

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