» Le Christ est ressuscité !  »                   » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »               » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »               » Le Christ est ressuscité !  »       

Dimanche de la Pentecôte : Jean 7, 37-52 0 à 8, 12

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La glorieuse descente de l’Esprit – 

Il est arrivé, le saint et grand jour de Pentecôte ! Aujourd’hui, pour la première fois, descend l’Esprit en personne. Glorieuse descente de l’Esprit ! Elle est, nous dit l’évangéliste, un don, le Don par excellence. Le Père céleste donne Celui qui jaillit de lui à ceux qui glorifient son Fils. Issu de la Source du Père, émanant d’Elle, le Don se répand par le Fils comme d’une source seconde, la Fontaine de vie où se désaltèrent ceux qui ont soif de l’Esprit. Et ceux-ci, eux-mêmes, une fois abreuvés à la divine Fontaine, peuvent devenir des sources secondes : de leur côté, comme de celui du Christ, couleront des fleuves d’eau vive.

Le porteur de l’Esprit

Comprenons-le bien : l’Esprit surgi des entrailles paternelles se déverse directement sur les apôtres et les disciples, et par eux, sur la Création entière ; mais Il jaillira depuis les disciples eux-mêmes. Admirables, ces deux modes de propagation de l’Esprit ! Redoutable, le statut de disciple ! Toute notre mission est résumée en ce jour : propagateurs de l’Esprit, fontaines de sa grâce déifiante. Le chrétien est dans le monde porteur de la présence du Christ et porteur de l’Esprit, tel un chandelier porteur d’une lumière qu’il ne produit pas. Le disciple, celui qui suit le Christ par la foi et par la pratique de la volonté du Père, « aura la lumière de la vie », dit Jésus. D’innombrables exemples illustrent cette vérité au long des siècles et en notre temps où resplendissent les saints !

Croire au saint Esprit

Croyons au Fils, mais croyons en l’Esprit, croyons en nous-mêmes comme porte-lumière, croyons dans nos frères – non dans leurs qualités naturelles, mais dans l’Esprit qui est en eux. Voyons en eux la grâce du saint Esprit présente par le baptême et par tous les sacrements de l’Église, présente par leur foi, par l’amour qu’ils montrent au prochain, par leur dévouement à la Parole : je crois en toi, surtout dans la grâce qui est en toi, dans l’Esprit qui habite personnellement en toi ! Développons une immense foi dans l’Esprit qui habite l’Église, le Peuple saint de Dieu. Je crois en l’Esprit saint ! Prononçons avec ferveur les paroles du Symbole : « en l’Esprit, le Saint, le Seigneur, le Vivifiant, qui jaillit du Père, qui reçoit même gloire et même adoration que le Père et le Fils ! » Le Christ n’a pas voulu, et ne veut pas que nous nous attardions à lui !

Aller vers le Père

Il veut que nous allions de tout notre amour vers le Père ; Il veut que nous accueillions l’Esprit, l’autre Paraclet qu’Il nous annonce. Il parle de lui-même comme Lumière de vie, mais Il parle également de l’Esprit comme Torrent de la vie sans fin. Il dépend de nous de répondre à cette vocation charismatique que nous adresse le Messie royal et Fils de Dieu. Nous pouvons apprendre à obéir à l’Esprit à chaque heure de notre vie, à nous laisser propulser par lui vers l’amour sans limite qui jaillit du Père. L’Esprit est en nous l’énergie qui nous meut vers le Fils pour nous nourrir de lui, lui ressembler et devenir nous aussi des fils par la naissance d’en haut !

(Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », le 4 juin 2017)