« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le langage symbolique est-il d’actualité ?

Hospitalité d'Abraham

Partagez :

Le Christ Pédagogue –

Le Dieu Homme a parlé en paraboles, méthode des rabbins. Il apprend à ses disciples la pensée symbolique, les invitant à déchiffrer le sens des signes et des symboles. La culture juive et arabe, celle de l’Inde et de tant d’autres civilisations, utilisent ce langage pour ouvrir à l’esprit l’accès aux vérités profondes. De nombreuses figures de style y concourent : image, métaphore, allégorie, comparaison… Le Christ annonce le Royaume des cieux par des figures et appelle à lire les signes des temps. Il désigne le pain et le vin comme symboles absolus de sa présence corporelle.

Profondeur de la pensée symbolique

Au sens fort, le « symbole », synthèse de l’invisible (intelligible) et du visible (sensible), réunit et rassemble, parlant à l’intuition et à la contemplation. Il ne représente pas : il indique, il atteste. Denys le Mystique le place au-dessus de la saisie par les sens et les concepts ; avant la connaissance par union (Hiérarchie céleste). Mythes, grands poèmes religieux (Genèse, Psaumes et livres de prière), contes, légendes de la culture traditionnelle (Roumanie, p.ex.), véhiculent la science et la sagesse humaine et divine dans un langage indirect : ils invitent l’esprit et le cœur à entrer dans l’intelligence du mystère incompréhensible de l’existence créée et de la présence invisible du Seigneur. Ce que la pensée réflexive n’explique pas, se révèle à la méditation des grands symboles que traverse la lumière incréée. La voile figure l’âme, où souffle l’Esprit : par elle, voyage le corps sur l’onde calme ou agitée de cette vie : à l’Orient resplendit le Soleil de miséricorde…

La catéchèse de l’Église

Apprendre le langage et la pensée symboliques permet de participer à la vie liturgique et à l’intelligence des Écritures. Les valeurs, les idées, les thèmes de la pensée divine, insaisissables souvent de façon directe, se dévoilent dans la poésie liturgique, les rites, le gestuel, les parfums, le chant, les nourritures consacrées, surtout la sainte communion. Il est urgent, dans les paroisses, d’initier nos enfants, dont la culture scolaire est scientifique et technologique, à la culture symbolique. Le conte (vie des saints), l’iconographie, la création poétique (poèmes pour un saint ou une fête…), la mémorisation de l’Évangile (la personne devenant elle-même symbole de la Parole) ou de la vie des saints (icônes ressemblantes du Verbe), développeront en eux la grâce baptismale – charisme de la connaissance de Dieu.