« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

L’Église doit-elle prendre parti ?

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Tête et corps

On entend par « Église » l’ensemble du corps des baptisés sous la tête du Christ. L’Église est une hiérarchie qui comporte tous les baptisés, évêques, prêtres, diacres et Peuple, ce qu’on appelle l’ « assemblée ». Ce qu’elle fait doit pouvoir être considéré comme fait par le Christ Lui-même, car les membres d’un corps agissent selon les injonctions de la tête. L’Église doit pouvoir célébrer et agir comme un seul homme, cet Homme nouveau qu’est le Christ tête et corps, l’Adam nouveau. L’Église, ce ne sont pas les autres: c’est chacun d’entre nous les baptisés, membres que nous sommes du Christ. Et Celui-ci est présent par le saint Esprit à la fois comme tête et comme corps: Il est le Sujet suprême de l’un et de l’autre. Par le saint Esprit, le Christ agit dans ses membres et par eux.

 L’universel amour du Père

Si « prendre parti » signifie soutenir un parti contre un autre, un groupe d’hommes contre un autre, cela ne semble pas bien cohérent avec la pensée et le comportement du Christ-tête. Celui-ci en effet, en montant volontairement sur la Croix par amour, a donné sa vie pour tous les hommes, les riches et les pauvres, les femmes et les hommes, les justes et les pécheurs, les vivants et les défunts. Il a manifesté l’amour universel du Père: « le Dieu Très-haut gratifie les ingrats et les méchants »(Luc 6, 31-36). L’amour des ennemis, enseigné et pratiqué par Jésus Christ, est à l’opposé d’une prise de parti. Dans ce sens, l’Église ne prend parti, ni dans le domaine politique, ni dans le domaine social; elle est la maison de tous parce qu’elle est la maison de Dieu, et que Dieu est le Dieu de tous les hommes sans aucune distinction. Ce sont les hommes, et non Dieu, qui opèrent les distinctions: Dieu, Lui, ne fait pas acception de personne.

Le Défenseur

Toutefois, le Christ est par excellence le Dieu qui prend parti, qui s’engage, qui paye de sa personne et de sa vie. Par l’Incarnation et toutes ses conséquences – mort et résurrection, exaltation à la Droite du Père, envoi du saint Esprit – le Christ, Fils unique et Verbe de Dieu, a pris parti pour l’homme. Une véritable révolution historique s’est opérée quand Dieu s’est mis de notre côté; Il a montré qu’Il est pour nous. Il continue à prendre parti pour l’homme afin de le défendre de tout ce qui tend à le déshumaniser, c’est-à-dire le péché sous toutes ses formes. Il s’est fait son défenseur, devant le Diable, l’ennemi par excellence du genre humain, mais également devant les hommes qui veulent agir contre l’homme. L’Église, animée par sa Tête suprême, doit s’engager aux côtés de l’homme pour défendre l’humanité de l’homme. Elle doit quelquefois prendre la défense de l’être humain devant lui-même, en l’amenant au repentir et au pardon – en lui rendant l’espoir de la vie éternelle.

Le redoutable Tribunal

De plus, cet engagement aux côtés de l’homme n’a pas seulement un caractère défensif – devant les diverses formes de perversion et d’immoralité, devant l’exploitation sociale et l’oppression politique, etc. – il a essentiellement une dimension positive. Le Christ Dieu et son Église prennent le parti de l’homme pour assurer son humanisation maximale, la ressemblance avec le sceau de l’image divine, la sanctification ou divinisation. L’Église est le milieu divino humain où peut se réaliser la transfiguration de l’être humain, la promotion de l’Homme nouveau, à la mesure du Christ. C’est donc le devoir de l’Église de prendre parti, et pour défendre l’homme, et pour le promouvoir. Au dernier Jour, dans le grand et ultime Jugement, l’Église, représentée par les anges et les saints, prendra parti pour chaque personne humaine et la défendra devant le redoutable tribunal du Christ. Elle sera alors engagée au maximum, par une prise de parti ultime et eschatologique, en faveur des justes comme des pécheurs, afin que soit accomplie la volonté du Père: que tous soient sauvés et parviennent à la vie éternelle. D’une certaine façon, le Christ en son Église, est Dieu qui se fait le défenseur des hommes devant Dieu le Père – « pardonne-leur! »

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