« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La consolation divine

Résurrection

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Ne pleure pas !

Il est paradoxal de dire cela à celle qui vient de perdre son fils unique et son seul soutien (Luc 7, 11-16) ! Mais le Christ annonce la résurrection ; après cette parole, Il « réveille » le mort. Il ne sous-estime pas la souffrance humaine ; Il l’abolit prophétiquement. Voir 1 Samuel, 1, 8 : « Anne, pourquoi pleures-tu ? Pourquoi es-tu si triste ? » et « pourquoi pleures-tu ? » (Jean 20, 14 ; stichères de Pâques : « Pourquoi pleurez-vous sur la tombe du Seigneur immortel ? Allez informer ses disciples de sa résurrection ! » Le prophète Isaïe (25, 8) annonce déjà : « Le Seigneur Dieu essuiera les larmes » (cf. Apoc. 21, 4 : « Dieu essuiera toute larme des yeux »).

Dans la Bible

La promesse de la consolation du peuple de Dieu, Israël, y est continuelle (cf. VTB p.208-209). « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu » (Is. 40, 1 ; 49, 13 ). Le Seigneur répond à la plainte de Jérusalem abandonnée. Dieu console son peuple avec la bonté d’un pasteur (Is. 40, 11 ; Ps. 23, 4), l’affection d’un époux (Is. 54), la tendresse d’une mère (Is. 49, 14s ; 66, 11ss). Un envoyé mystérieux, le Serviteur, viendra réaliser cette oeuvre (Is. 61, 2), et la tradition juive appellera le Messie Menahen, « Consolation d’Israël ».

Jésus Consolateur

– Jésus est le Dieu consolateur qui vient vers les hommes ; Il est le Serviteur attendu : « l’Esprit du Seigneur est sur moi » (Lc. 4, 18-21), Il m’a choisi pour apporter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé proclamer la délivrance aux prisonniers et le don de la vue aux aveugles, pour libérer les opprimés » (cf. Mat. 5, 5).

– Le Christ est en effet le trésor de toute consolation (Philippiens 2, 1), en particulier devant la mort d’un proche (1 Thes. 4, 18). Dans l’Eglise, la place du Consolateur est essentielle, elle témoigne que Dieu console à jamais les pauvres et les affligés (1 Corinthiens 14, 3 ; Romains 15, 5 ; 2 Corinthiens 7, 6 ; cf. Siracide 48, 24).

L’Esprit Consolateur

Mais cette consolation n’a pas seulement une dimension sociale réelle. Plus profondément, elle concerne la relation de l’être humain à sa propre condition, marquée par la souffrance et la mort. La consolation vient dans le pardon des péchés, et la révélation de la miséricorde et de la sagesse du Père, manifestées dans la personne de Jésus Christ, le Verbe ; elle vient dans la personne du saint Esprit, appelé justement par le Christ Lui-même « l’autre Consolateur » (Jn.14-15). Le don de l’Esprit est la consolation par excellence : d’une part, Celui-ci révèle la présence de Jésus en toute circonstance ; d’autre part, Il est la puissance de la Résurrection et de l’affiliation au Père céleste. Le Christ console donc en envoyant le Consolateur qui a sa source dans le Père (Jn.15 ; 26).