« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La Conception de Marie : aspects biblique, liturgique et théologique  3/4 – Le problème théologique

Mère de Dieu Hodigitria

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La controverse –

La Conception de Marie suscitera au 19ème siècle une controverse théologique qui sépare jusqu’à ce jour l’Église orthodoxe et l’Église catholique-romaine. Essayons de la résumer.

Diversité des opinions

Il faut d’abord rappeler que la Vierge Marie, et tout particulièrement sa conception, a toujours suscité dans l’Église des opinions divergentes, surtout en Occident pendant le 2ème millénaire, tant le mystère qu’elle est – celui que l’Esprit-Saint accomplit en elle – est grand et, au fond, incompréhensible pour l’intelligence humaine. Pour citer un seul exemple, au 12ème siècle en Occident, Bernard de Clairvaux (le plus célèbre théologien catholique-romain de cette époque) ne croyait pas à la conception immaculée de Marie, alors que d’autres y croyaient.

Les apparitions

Les choses sont restées ainsi jusqu’au 19ème siècle. Mais tout va changer en Occident avec des apparitions de la Mère de Dieu, qui seront nombreuses, et notamment en France. Celles qui nous concernent en la matière se sont passées d’abord à Paris, rue du Bac, en 1830. Après les mises en garde de Marie à Catherine Labouré en juillet concernant la France (7), lors de la 2ème apparition, en novembre, apparaîtra au-dessus de la Théotokos une inscription : « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous, qui avons recours à vous ! » (8).

Le dogme romain

Quelques années plus tard, le 8 décembre 1854, le pape de Rome Pie IX, qui était un évêque énergique et ombrageux (9), proclamera le dogme romain de « l’Immaculée conception ».

Quatre ans plus tard, en 1858, la Mère de Dieu apparaîtra à nouveau, à Lourdes, et ces apparitions auront un retentissement universel, notamment en raison du nombre impressionnant de guérisons miraculeuses10.

Lourdes

Marie dira à Bernadette Soubirous, le 25 mars 1858 : « Je suis l’immaculée conception », parole tellement complexe (qui peut s’interpréter de différentes façons) que le curé de Lourdes giflera la petite voyante qui lui rapportait ces paroles, oubliant (3) apparemment le nouveau dogme romain de 1854.

Néanmoins, Lourdes semblera confirmer la rue du Bac. Et l’Eglise catholique-romaine fera ensuite de son nouveau dogme une sorte d’étendard, une condition sine qua non de l’appartenance au monde catholique-romain.

(p. Noël Tanazacq, 2021)