« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Être en communion

enfant recevant la sainte communion

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Question :

« Je suis catholique, et il m’arrive de suivre l’office orthodoxe… lors de la communion, le prêtre précise que celle-ci est réservée aux membres de l’église orthodoxe. Puis-je en tant que catholique malgré tout communier à cet office ? »

Le grand appel

Que le prêtre présente la sainte communion comme « réservée aux membres de l’Église orthodoxe » est peut-être un peu maladroit. Ce qui est vrai c’est que tous les hommes sont appelés à communier au Corps très pur et au Sang très précieux de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus Christ. C’est un appel universel qui définit la nature même de l’Église, ou Corps du Christ.

La démarche eucharistique

Or, la réponse à cet appel est dans une démarche eucharistique authentique par laquelle nous avons conscience du lien qui existe entre les « saintes espèces », comme on dit, et tout ce qui est dit, enseigné et agi dans le cadre de la célébration ecclésiale, particulièrement le Symbole de la Foi. Et cette réponse recevra un sceau définitif: celui ou celle qui, en conscience, répond à cet appel, sera uni à l’assemblée ecclésiale universelle qui professe ce que professe la communauté particulière où il, ou elle, aura communié.

Église et communion

Il y a, pour cette raison, un lien organique entre l’appartenance à l’Église orthodoxe et la communion à elle, et au Christ en elle, au Christ sa tête. On communie quand on est « en communion ». Si vous vous approchiez de la sainte communion dans une paroisse orthodoxe, le prêtre serait dans l’obligation de vous mettre devant votre responsabilité et de vous demander si vous avez vraiment pris l’engagement d’entrer en communion avec l’Église des Pères! Nous ne faisons aucun prosélytisme, c’est une des raisons pour lesquelles le prêtre fait cette observation au moment de la communion. Mais il y a des Français, de baptême catholique romain ou protestant qui, après un temps utile de préparation, on rejoint l’Église orthodoxe et ont pu ainsi satisfaire leur soif et leur faim d’y communier au Christ. Et alors, ils ne communient plus dans l’Église dont ils viennent. Ils font le choix de l’Orthodoxie.

Responsabilité

Vous voyez qu’il ne s’agit pas ici d’un droit. Il s’agit d’une responsabilité, sachant que votre Église, que nous respectons vraiment, n’a pas encore fait le choix de revenir à la communion orthodoxe. Nous ne pouvons pas vous encourager à faire ce qu’elle ne fait pas, ni vous mettre en contradiction avec vos pasteurs. Pour ces raisons – maladroitement exprimées, nous vous en demandons pardon – il est sage que vous vous absteniez et que vous respectiez l’injonction de celui qui préside la célébration. Sachez que les Orthodoxes eux-mêmes ne communient pas systématiquement: mais, en principe, ils se préparent à cet évènement immense par la confession, par le jeûne, par certaines prières et en vérifiant régulièrement qu’ils sont en communion de foi avec l’Église des Pères. Pardonnez-nous en cette Semaine de l’unité des chrétiens, cet entretien de circonstance! ».