« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

L’antisémitisme, un péché ?

Samaritaine

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La haine du pas-comme-nous –

Les Juifs du temps de la vie publique de Jésus, du moins certains d’entre eux, détestaient les non Juifs, surtout les plus proches : les Cananéens, les Samaritains avec lesquels ils ne mangeaient même pas. Un autre non Juif détestable était le païen. On fuyait la souillure de les fréquenter. Le Messie Jésus a donné constamment l’exemple du contraire en parlant à la Samaritaine et à la Cananéenne, en donnant le Samaritain en exemple de bonté et de foi, en bénissant le centurion non juif.

La haine du juif

Elle est très spécifique. Elle ne s’assimile pas à n’importe quel racisme. L’antisémite de type nazi déteste le Juif, non seulement parce qu’il est différent, mais parce qu’il est juif. Le détester pour cette seule raison, c’est détester tout ce dont il est porteur : la mémoire juive, les valeurs juives, la pensée juive et la culture du Peuple de Dieu. Et, dans le fond, cela consiste à s’attaquer aux racines bibliques elles-mêmes, à détester le sol sur lequel s’est édifié la civilisation européenne.

Le suicide chrétien

Détester le Juif et ce qui est juif est, pour un chrétien, une attitude suicidaire. Cela revient à haïr sa propre chair et ce qui fait le fond par excellence de l’expérience ecclésiale : le judaïsme. Cela revient à détester le peuple et la civilisation que le Verbe divin a choisis pour s’y faire chair et s’y faire homme : le peuple qu’Il a sanctifié en s’y incarnant et en s’y immergeant. Cela revient à voir des ennemis dans le peuple et la culture qui sont celles de la Mère de Dieu la Vierge Marie. Un chrétien antisémite, comme on en entend sur certains sites, est en train de scier la branche sur laquelle il a poussé. Il deviendra anti chrétien.

L’affaiblissement de la foi

L’antisémitisme conduit au mépris ou à l’ignorance du judaïsme et de la tradition sémitique. La foi des chrétiens, déstabilisée, dès l’époque constantinienne, par un antisémitisme culturel dans plusieurs pays d’Europe, a beaucoup perdu à se déraciner du judaïsme, de sa vision globale de l’homme et de la Création. Le mépris du corps et l’instrumentalisation des créatures n’appartiennent pas à l’anthropologie et à la cosmologie bibliques, sémitiques et juives. Le dualisme anthropologique est étranger à la Bible et au saint Évangile.

Opposition stérile

L’opposition systématique, ou même la substitution, d’un « nouveau » à un « ancien » testament a contribué pour les chrétiens à se priver eux-mêmes de la source juive, et de la compréhension de l’enseignement du Messie Jésus. Se définir par opposition est à la longue stérilisant. La rupture avec le judaïsme est pour beaucoup dans la division des chrétiens, parce qu’il est leur racine commune. La tunique sans couture du Messie crucifié représente l’unité de la tradition biblique assumée par le Sauveur.

(a.p. M.-A.) – 07/03/21