« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

In memoriam Thomas Dinischiotu 30 octobre 1940 / 17 avril 2022

Thomas

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Le Maître appelle ! – 

Au cours de la divine Liturgie des Rameaux, alors que le Sauveur entre en humble Roi dans la ville sainte, Thomas est entré dans son repos au sanctuaire où il était assis après la proclamation du saint Évangile. A-t-il entendu un appel ? Lazare, la veille, répondait à l’appel qui le tirait de la corruption : « Sors ! » Thomas a pu répondre à un autre appel du Maître : Viens ! Entre avec moi dans la Jérusalem des saints serviteurs de Dieu !

Découverte de l’Orthodoxie

Thomas Dinischiotu est de ces Roumains, nés orthodoxes, qui ont découvert l’Orthodoxie en Occident. Arrivé en France, avec son épouse Angela, en 1982, il connut les Français du Patriarcat de Roumanie. Il s’attacha profondément à l’Orthodoxie qu’il découvrait dans les offices francophones et dans la tradition liturgique occidentale. Ses amis roumains, qui ne l’avaient pas souvent vu à l’église, s’étonnaient d’apprendre qu’il était, à Paris, devenu un pratiquant fidèle et régulier ! L’intégration à la vie sociale locale passait pour lui par la vie ecclésiale du pays. Il aima beaucoup Maxime Kovalevsky, et fut convaincu par la conception traditionnelle du culte développée par ce grand musicologue et musicien.

La paroisse de Louveciennes

L’acolyte Thomas fut continuellement un membre actif de la paroisse orthodoxe française saint-Germain-et-saint-Cloud. Avec son foyer, Angela et sa fille Raluca qu’il considéra comme la sienne, il s’était établi dans la ville de Saint-Germain-en-laye ; il se fit très vite de nombreux amis français car sa personne était très aimable. Il servait régulièrement dans sa paroisse ; il aimait servir dans le sanctuaire, convaincu d’accomplir une mission importante pour notre époque : l’accès des Occidentaux à l’Orthodoxie. Après le repos d’Angela, il continua à fréquenter la petite église de Louveciennes, où il était si régulièrement venu avec elle.

L’ami dévoué à l’Église

Il était un ami, un frère, toujours aimable, charmant, beau et souriant. En plus de quarante ans d’amitié, nous ne l’avons jamais vu fâché avec quiconque, ou impatient, ou maussade, ou irrité. C’était un homme bon, capable de dévouement aux autres, très apprécié dans sa profession. Il aimait plaisanter ; il avait de l’humour ; il aimait la vie et la bonne chère ; il aimait l’amitié. Il aimait l’Église et fut digne de l’estime des hiérarques qui le connurent, le métropolite Séraphim, locum tenens de l’Archevêque roumain d’Europe occidentale et, à partir de 1998, notre actuel métropolite, l’archevêque Joseph. Pendant des années, il rendit service, au sein du Doyenné Orthodoxe Roumain de France, comme vice-président, comme trésorier ou bien en consacrant du temps à l’association Saint-Côme de l’époque, chargée de la couverture sociale de nos pasteurs.

« … entre dans la joie de ton maître ! »

Thomas représente avec une grande simplicité, une vraie humilité, avec l’élégance que lui apporta l’éducation privilégiée d’un Bucarestois, cette lignée de fidèles dignes de ce nom sans lesquels les paroisses ne pourraient subsister et qui sont un exemple pour tous. Il était toujours présent autant qu’il le pouvait, même quand, après ses secondes noces avec Hélène, il arrivait de province pour participer à Paris à des réunions de travail au service de l’Église. Il est de ces personnes sur lesquelles on peut compter, qui ne font pas état de leur propre sensibilité, qui expriment leur opinion avec mesure, et qu’on ne trouve jamais en conflit avec qui que ce soit. A ce « serviteur bon et fidèle » s’adresse la parole du Sauveur : « entre dans la joie de ton maître ! » (Mat. 25, 21-23).

(a.p. Marc-Antoine)
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