« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Fête de Saint Cloud (522-560), le 7 septembre

St Cloud Eglise St Cloud

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Le 7 septembre, mémoire de notre Père parmi les saints, Clodoald, moine sur les berges de la Seine. –

Clodoald – « illustre et redoutable », selon la langue franque – ordinairement appelé saint Cloud, est né en 522. Après la mort de son père Clodomir, il fut confié à sa grand’mère, sainte Clotilde, avec ses frères Thibault et Gontaire. Leurs oncles, Childebert de Paris et Clotaire de Soissons, firent mourir Thibault et Gontaire, dont ils convoitaient l’héritage. Clodoald, « sauvé par des hommes courageux », dit saint Grégoire de Tours, échappa au massacre par une protection spéciale de la Providence. Peu après, il se coupa lui-même les cheveux, geste par lequel il déclarait qu’il renonçait à la royauté terrestre. Il préféra une vie humble et tranquille dans la solitude à une vie éclatante mais périlleuse dans un palais royal, et se consacra entièrement au service de Dieu.

Après avoir distribué tous les biens que ses oncles n’avaient pu lui ravir, il se retira auprès d’un saint moine nommé Séverin, qui menait une vie solitaire et contemplative dans un ermitage aux portes de Paris. Le jeune prince reçut l’habit monastique de ses mains et demeura quelque temps en sa compagnie et sous sa direction spirituelle. Il quitta plus tard la région de Paris et se retira secrètement en Provence où il se construisit de ses propres mains une petite cellule. Un pauvre s’étant présenté, il n’avait à lui donner ni or, ni argent, ni provisions ; mais il se dépouilla de sa propre coule monastique pour l’en couvrir. La nuit suivante, Dieu rendit ce vêtement tout lumineux dans les mains du pauvre qui l’avait reçu. Revenu dans les environs de Paris, Clodoald fut ordonné prêtre par Eusèbe alors évêque de cette ville, à la demande du peuple. Il se retira sur une colline le long de la Seine, à quelques kilomètres au-dessous de Paris, en un lieu qu’on appelait Nogent mais qui depuis a pris le nom de Saint-Cloud. Après y avoir vécu quelque temps en solitaire, il y bâtit un monastère, qu’il fit dépendant avec son église de l’évêché de Paris. Sa mort, le 7 septembre 560, prédite à l’avance, fut suivie de plusieurs miracles. On conserve encore aujourd’hui dans cette ville les reliques du saint. Par ses saintes prières, ô notre Dieu, fais-nous miséricorde et sauve-nous : Amen !

(Synaxaire)