« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Couple : des disputes continuelles… que faire ?

Mariage

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Le Paradis –

Les disputes entre baptisés sont interdites, à plus forte raison entre époux (Éphésiens 4, 29-32). Étant en contradiction avec la grâce reçue de Dieu, elles empêchent l’accès à la communion eucharistique. À cause de la discorde, Adam et Ève perdirent le Paradis, et la Création tout entière fut entraînée dans la souffrance et dans la mort.

La prière

Le conflit (en particulier des caractères) est généralement dû à un relâchement dans la prière : les passions (irritation, impatience, égoïsme) peuvent alors se montrer vivantes. Il montre un défaut de vigilance : nous laissons entrer en nous de mauvaises pensées (jugement, incompréhension, découragement). Reprenons la prière, seuls et surtout ensemble. La prière mutuelle est également indispensable, notamment l’action de grâce l’un pour l’autre : bénissons-nous réciproquement, il nous sera épargné de nous maudire, d’être ingrats ou même de faire des reproches à Dieu… La prière rend hommage à la présence du Christ : le sacrement du couronnement (saint mariage) est célébré face au saint Évangile et autour de lui, autour du Christ, chef et guide du couple.

Le don de Dieu

Il est l’époux que Dieu m’a donné; je suis l’épouse que Dieu lui a donnée. La constitution d’un couple est voulue ou permise par Dieu. Chacun est pour l’autre la voie du salut, et cette voie est en forme de croix : sacrifice de soi et gloire d’autrui. Bénissons-nous mutuellement avec le signe de la croix. Rendons grâce pour notre conjoint : le Seigneur nous aide par lui à évoluer, dans la confrontation même des caractères. Celle-ci est nuisible quand elle engendre le conflit : mais par elle le Seigneur nous propose le dépassement de nous-mêmes – y compris dans les faits et les détails concrets de la vie commune – pour nous recevoir l’un l’autre comme dons.

L’ascèse du couple

L’enjeu de l’effort chrétien – conjugal ou monastique – est le retranchement de la volonté propre par amour pour autrui et par la grâce du Christ. Celui-ci nous en a donné l’enseignement, l’exemple (« que ta volonté soit faite ! ») et le pouvoir. Par cette voie nous est accordée l’unité de volonté ou unanimité, et ainsi l’amour parfait ou communion des personnes. Nous progresserons de la personnalité (elle s’affirme dans la différence) à la personne image de Dieu (elle s’épanouit dans une communion sans fusion). Les conflits viennent du désir d’avoir raison.

Mode d’emploi

Relisons les textes du couronnement: Éphésiens 4, 20 à 5, 33 indique la voie; Jean 2, 1-12, l’accomplissement. Chacun sacrifie sa volonté propre en disant: faisons comme tu veux; au bout du compte, le charisme de la décision revient à l’époux, chef du couple et de la famille. Celui-ci décide dans le seul pouvoir de l’amour. Alors le Christ est glorifié au milieu des époux, dont Il est le Chef suprême, et Il accomplit le miracle : la transfiguration de l’amour humain. Exerçons-nous à suivre avec foi la mesure (« canon ») apostolique et nous serons sauvés. Nous ne sommes pas encore vraiment chrétiens… et nous sommes appelés à actualiser la grâce baptismale et celle du couronnement.

Le carême de la Mère de Dieu

Profitons de ce temps béni, ou d’une autre période de renouveau spirituel, pour nous relever ensemble – nous « convertir » : retourner et changer notre esprit. Faisons dès aujourd’hui des projets de carême : prière, jeûne, amour du prochain. N’ayons de relations conjugales que lorsque nous serons réconciliés, lorsque nous nous aimerons. Dans le cas contraire (faire l’amour sans amour) ce serait un péché.

Les témoins

Demandons enfin, non seulement à nos prêtres, mais encore à nos témoins de mariage, de prier pour que nous ayons assez de force, de sagesse et d’amour pour faire la volonté de Dieu.