« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Comment sortir de la porno dépendance ?

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La servitude

Nous ne pouvons pas mener une vie de foi en restant dépendants de cette passion, comme d’ailleurs de n’importe quelle passion. Mais la porno dépendance, comme la dépendance à l’alcool ou à la drogue, altère vraiment la volonté. Elle nous asservit, alors que Dieu nous a créés libres. Elle fait de nous des esclaves, alors que le Seigneur veut nous soyons ses fils, des fils de Dieu! Elle souille notre âme, alors que le Seigneur a fait de celle-ci le miroir de son image. De plus, le fait de s’alimenter par une satisfaction sexuelle de caractère virtuel nous rend incapables d’exercer un amour véritable et réel. Quand nous voulons « faire l’amour », nous sommes tellement conditionnés par les images et par l’émotion érotique qu’elles produisent, que la relation sexuelle naturelle, si belle, si simple, si tendre, nous paraît fade: nous n’y retrouvons pas l’excitation produite par l’intermédiaire de notre imagination par les spectacles dégradants que nous voyons sur notre écran. La pornographie, comme du reste la prostitution, à laquelle elle ressemble par le fait que c’est l’exercice de la sexualité sans l’amour, produit une véritable pathologie, un traumatisme profond et durable dans le coeur de l’être humain capable d’un amour si grand et si authentique, puisqu’il est à l’image de Dieu. Comme la prostitution, la pornographie, surtout par le biais des images (pour ne pas parler ici de textes), transforme l’être humain en objet, les parties de son corps en objet; elle chosifie la sexualité, alors que celle-ci a été donnée par Dieu pour être transparente à la personne dans l’exercice de l’amour conjugal.

La guerre

Comment sortir de cet esclavage? Par la guerre, bien sûr. Faisons-nous la guerre à nous-mêmes, faisons-nous violence. Luttons, apprenons à nous dire Non à nous-mêmes; détruisons les connexions qui sur l’ordinateur peuvent donner accès à ces programmes; installons comme pour les enfants des systèmes de sécurité. Ou même: renonçons, s’il le faut, à l’usage des médias Internet. C’est tout ou rien, et il en va du salut de notre âme, de notre salut. Nous n’entrerons pas dans l’éternité avec ce vice. Au contraire, si nous devions mourir demain sans avoir éradiqué cette passion, elle nous tourmenterait, comme le mauvais riche fut tourmenté dans l’enfer de son propre égoïsme après sa mort.

Le repentir

Comment encore sortir de cet esclavage? Par la haine! Apprenons à haïr de toutes nos forces cette passion en pensant à l’humiliation qu’elle nous fait subir, à la barrière qu’elle met entre nous et Dieu et le prochain. Acquérons l’horreur du péché, détestons-le avec larmes – c’est ce qu’on appelle le repentir.

La substitution

Comment encore sortir de cet esclavage? Par l’amour! En cultivant l’amour de Dieu, la vie des saints, la beauté de la création, la musique. Il s’agit de donner à notre âme une nourriture qu’elle trouvera meilleure que la nourriture des pourceaux dont elle se nourrit devant les spectacles de luxure. On ne peut sevrer quelqu’un que par une méthode de substitution. Cherchez sincèrement ce que votre âme aimerait, à quoi elle s’intéresserait; trouvez-lui une autre passion, bonne et généreuse, celle-ci, une occupation manuelle, peut-être – peinture, dessin, sculpture – ou encore le dévouement à votre prochain. Mais surtout, trouvons notre plaisir et notre jouissance en Dieu, dans ces moments où, lorsque nous le prions d’un coeur sincère et pur, quelque chose en nous fond de bonheur et de tendresse pour notre si aimable Seigneur et Dieu!