« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Les vaccinés manquent-ils de foi ?

seringue et vaccin

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La foi et la science ne s’opposent pas –

Ce n’est pas une bonne idée d’opposer la foi et la médecine, en l’occurrence la foi et le vaccin. Toutes les bonnes inventions médicales sont inspirées par le Seigneur pour le bien des hommes. L’opposition de la foi et de la science n’a aucun intérêt. Le principe chrétien de base est que le Seigneur agit pour le bien des hommes, notamment de ceux qui mettent leur confiance en lui, mais non exclusivement, soit de façon directe, soit par l’intermédiaire de personnes. Il se fait beaucoup de bien dans le monde par ces deux façons. A supposer que les vaccins soient des moyens médicaux fiables, il n’y a pas de raison pour que le Seigneur n’en fasse pas les moyens de sa volonté. C’est la raison pour laquelle nous allons chez le dentiste, alors que nous pourrions choisir de répondre à une rage de dent par la seule foi.

La liberté de choix

C’est une question de choix. Une paroissienne souffrait beaucoup et refusait l’aide médicale pour mettre sa confiance en Dieu seul. Il y a beaucoup d’exemples à trouver à notre époque si riche en technologie, par exemple celui de la péridurale. Nous avons la liberté de choix. Et nous assumons les conséquences de nos choix.

Le miracle

L’amélioration de la santé et la guérison ont toujours un caractère miraculeux, car la science ne guérit pas toujours, s’il est vrai qu’elle soigne de son mieux. Par la prière ou par la science, la foi reçoit la santé comme un don divin. Nous prions le Seigneur pour les médecins auxquels nous nous confions, puisqu’Il voudra bien agir par eux; et nous le remercions de l’issue du traitement, quelle qu’elle soit, car nous savons que rien n’advient sans sa volonté ou sa permission. Nous demandons la bénédiction du Christ dans l’Église pour les choix que nous voulons faire en faveur de notre corps ou de notre âme (opération, traitement, vaccin, transfusion, etc.), parce que nous avons foi en Dieu.

La confiance en Dieu

Dans la façon de faire les choix thérapeutiques ou de s’en abstenir, il y a quelque chose de très beau, qui consiste à se remettre entre les mains de Dieu. Il y a eu des saints qui soignaient les autres et qui ne prenaient pas la peine de se soigner eux-mêmes. Mais dans l’ensemble les saints nous conseillent de nous soigner nous-mêmes, ce qui est une façon de manifester l’amour pour le prochain – car nous sommes le prochain de nous-mêmes.

L’humilité d’être chrétien

Quel que soit le choix que l’on fait, faisons-le avec modestie, avec humilité, sans juger les autres, sans préjuger de la foi d’autrui. Il faut être humble pour être chrétien. Le Christ a donné un bon exemple à ce sujet quand Il était au désert. Le Tentateur lui a suggéré de se jeter dans l’espace car, s’Il avait vraiment la foi, et s’Il était vraiment le Fils de Dieu, Dieu le sauverait. Or, qu’a répondu le Christ au Tentateur? – « tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu! » Il y a des façons de refuser tout aide humaine qui pourrait s’apparenter au fait de mettre Dieu à l’épreuve. Cela fait réfléchir.

La faiblesse de notre foi

Que personne ne nous fasse honte pour notre manque de foi si nous acceptons l’aide médicale permise par Dieu. Oui, confessons notre faiblesse de foi, bien sûr. Mais, mettons surtout notre confiance en Dieu, quels que soient les moyens qu’Il voudra utiliser pour notre bien. Surtout, prions intensément pour les médecins, les chercheurs, les savants, les scientifiques et pour le personnel soignant que le Seigneur bénit et console.

(a.-p. M.-A.)