« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Les entrailles divines

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La compassion –

L’évangile de ce jour (Matthieu 14, 14-22) nous montre la divine compassion, exprimée à travers l’humanité sainte du Verbe. Dieu, par l’Incarnation, s’est donné des entrailles pour éprouver humainement la compassion qui lui est propre en tant que Dieu. Extraordinaire est ce phénomène : Dieu éprouvant humainement les réalités divines ; et l’Homme expérimentant divinement les réalités humaines de ce monde.

Dieu en l’Homme

Cette interpénétration de l’humain et du divin est appelée par les saints Pères (Jean Damascène) « périchorèse », ou appartenance mutuelle. Le saint Évangile nous montre, page après page, Dieu se manifestant humainement, et l’Homme se transfigurant divinement. Tel est l’enjeu du christianisme dans sa génialité : que l’homme devienne le siège de la Divinité. ; qu’il soit l’instrument des messages divins.

Connaissance de Dieu

Bien plus : que, par lui – l’homme – nous connaissions Dieu, puisque c’est par lui – l’homme – que Dieu se fait connaître, appréhender et toucher. Les mots « Dieu compatissant » ne trahissent pas un sentimentalisme. Non : c’est une expression théologique. Elle veut dire que le Seigneur de tous les mondes, le créateur du ciel et de la terre, est capable de se réduire, de se ramasser, de se faire tout petit afin d’être accueilli et accepté par ceux de son peuple. Cela veut dire également que rien de ce qui est humain – pour reprendre l’expression des humanistes de l’Antiquité impériale – n’est étranger à Dieu. Cela se comprend du reste aisément : le Seigneur ayant mis le sceau de son image en cette créature qu’est l’homme, Il est solidaire de tout ce qui advient à l’homme, sa créature bien aimée. Il appelle celle-ci à se réaliser comme image à la ressemblance de lui-même afin d’être, par son intermédiaire, connu de tous les hommes. C’est par l’humanité qu’Il s’est donnée que nous savons que Dieu est compatissant. Ce n’est pas seulement l’homme Jésus dont les entrailles s’émeuvent : c’est la Divinité qui révèle, à travers l’humanité dans laquelle Elle est venue habiter, son charisme d’amour, de communion, de patience.

Humanisation de l’homme

Dieu est plus humain que l’homme, et Il humanise au maximum l’homme en qui Il a fait sa demeure – « Il a toute ma bienveillance », dit-Il de l’homme. Et Il fait de l’homme le révélateur de lui-même, Dieu. C’est par l’homme, mais l’homme parfait, le nouvel Adam, que nous pouvons connaître Dieu.