« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le baptême dans la divine liturgie

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La tradition

La forme du rituel baptismal utilisé actuellement dans l’Église orthodoxe atteste son union à la divine liturgie. Comment ? – tout simplement par la bénédiction initiale avec laquelle il s’ouvre : « Béni est le Royaume du Père et du Fils et du saint Esprit ». Cette prière est celle du début de la divine liturgie. D’autre part, notre office est clairement écrit pour un adulte ; or, on sait que les adultes, depuis les temps anciens, ont été baptisés au cours de la vigile pascale. L’office du Samedi saint, divine liturgie selon saint Basile unie aux vêpres, comporte les traces du mystère de l’eau baptismale : toutes les lectures vétéro testamentaires s’y rapportent. Enfin, l’ordo prévoit que, dans la célébration de Pâques, comme d’ailleurs dans celles de Noël et de la Théophanie, on chante, non pas le Trisaghion (« Saint Dieu ! Saint Fort ! Saint Immortel ! »), mais : « vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ », ce qui indique que le sacrement du saint baptême est inclus dans ces célébrations.

La méthode

Chaque fois que cela est possible, surtout le dimanche, qui est toujours une célébration de la Résurrection, donc une célébration pascale dans son essence – même les dimanches du grand Carême – on unira le baptême à la divine liturgie. On procède de la façon suivante. Les prières du pré baptême doivent, bien entendu, être prononcées auparavant : exorcismes, renonciation à Satan et jonction au Christ, Symbole de la Foi, sont entendus à l’entrée de l’église, dans le narthex s’il en existe un. Ensuite, le catéchumène et ses parrains s’avancent jusqu’au baptistère. Ici, toute la première partie de la divine liturgie, appelée liturgie des catéchumènes, est remplacée par l’office du saint baptême : le module catéchétique s’efface naturellement devant le module baptismal : bénédiction de l’eau, bénédiction de l’huile des catéchumènes, onction du catéchumène, immersion, revêtement de blanc, onction du saint Chrême, procession autour de l’Évangile et du baptistère et, finalement, entrée des ministres dans le sanctuaire pendant que l’on continue à chanter « vous tous qui avez été baptisés en Christ… »

Liturgie des fidèles

Les lectures du saint baptême seront faites, dans la seconde partie de la divine liturgie, à la suite des lectures du jour. Le nouveau chrétien, ou « néophyte », viendra communier en premier, accompagné de ses parrains. À l’issue de la divine liturgie, après la prière sur l’ambon, auront lieu l’ablution et la tonsure, qui concluent le service baptismal. On retrouve ainsi le sens pascal profond de la divine liturgie, surtout celle du dimanche. La communauté sacerdotale formée par tous les baptisés présents joue tout son rôle de témoin, de concélébrant, d’intercesseur devant Dieu, particulièrement pour la glorieuse descente de l’Esprit.

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