» Le Christ est ressuscité !  »                   » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »               » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »               » Le Christ est ressuscité !  »       

Évangile de Luc 6, 31-36 et de la Protection de la Mère de Dieu : Luc 10, 38-42. 11, 27-28.

PROTECTION MERE DE DIEU 1

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La fête de la Protection de la Mère de Dieu –

Nous célébrons aujourd’hui la fête de la Protection de la Mère de Dieu, la vision qu’eurent saint André le fou en Christ et son disciple Épiphane. Le dimanche 1er octobre 909, au cours des vigiles, ces deux saints eurent une vision dans l’église des Blachernes à Constantinople, où était conservé dans un coffret le précieux voile de la Mère de Dieu. Celle-ci apparut à saint André, accompagnée des anges, des prophètes et des apôtres. Elle tenait la précieuse relique au-dessus de l’assemblée et en recouvrait les fidèles. Saint André s’assura de la réalité de sa vision auprès de son disciple Épiphane qui avait vu comme lui.

L’incomparable sainteté de Marie

Le mystère de la protection visible ou invisible de la Mère de Dieu est chanté par l’acathiste qui lui est consacré et dont « réjouis-toi, notre joie, protège-nous par ton saint voile ! » est le refrain. La tendresse de la Mère de Dieu dont jouissent les chrétiens confesseurs de la vraie foi ainsi que l’humanité entière tient à son incomparable sainteté, première créature déifiée, qui donne au monde le Christ, le Fils unique et Verbe de Dieu. Les icônes de la Mère de Dieu, sauf exception, la montrent portant ou désignant le Christ. Sur l’icône de la Protection que nous vénérons en ce premier octobre, elle se présente seule, tenant son voile au-dessus du Peuple.

La disciple parfaite

Mais nous savons que la grâce d’une telle bénédiction vient du lien intime que la Vierge Marie a avec son fils unique, le Messie d’Israël. Et nous avons entendu cela dans les deux évangiles chantés aujourd’hui. Aimer ses ennemis, leur faire du bien, leur prêter sans rien attendre en retour, est-ce que la Mère de Dieu ne donne pas l’exemple accompli de ce précepte de son Fils ? Elle est la première à avoir aimé ses ennemis et les ennemis de son Fils et son Dieu et à leur avoir fait du bien. Et elle est par excellence la disciple du Sauveur par son amour pour le monde. Dans le deuxième évangile nous avons reconnu la parole qui s’applique particulièrement à elle : « bienheureux, a dit le Christ, ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ».

La Donatrice du Christ

Non seulement elle écoutait la Parole, mais elle l’assimilait, la faisait sienne et la mettait en pratique ; elle en devenait féconde et enceinte, elle la gardait précieusement dans son cœur et dans son corps virginal tout entier, pour la mettre au monde. La Vierge est celle qui apporte humainement Dieu parmi les hommes : c’est ainsi, encore plus que par sa sainte relique, qu’elle protège les hommes. Elle leur donne le Protecteur par excellence, Celui qui seul intercède auprès du Père pour leur Salut. Ainsi, quand nous nous tournons tous les jours vers la Mère de Dieu, nous nous inclinons vers celui qu’elle délivre dans le monde, l’humanité divinisée et parfaite dont les hommes peuvent se nourrir et s’abreuver s’ils saisissent par le saint Esprit qu’Il est leur Salut. Elle le leur donne pour qu’ils communient à son Corps très pur et à son précieux Sang !

(a.p.Marc-Antoine, « Lumière de l’Orthodoxie », Radio Notre-Dame, 1.10.23)
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