« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Baptême, chrismation, couronnement : comment les préparer ?

Baptême

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Faut-il préparer ? –

Les mystères de l’Église, ou sacrements, reposent tous sur la synergie divino humaine : volonté et liberté divines, d’une part, volonté et liberté humaines, d’autre part. L’union totale, quoique sans confusion, des énergies incréées (ou grâce) et des énergies créées, réalise le mystère du Christ, vrai Dieu et vrai Homme. La préparation éveille la conscience et la responsabilité devant le Seigneur, et permet une vraie participation à la célébration du mystère, dans l’unité du saint Esprit.

Comment préparer ?

La confiance dans l’Église, dans ses serviteurs et dans ses membres institue le projet (date, lieu, etc.). La présentation à la communauté (à partir du 40ème jour pour un nouveau-né et à une date à choisir pour la chrismation ou pour le mariage) révèle la dimension ecclésiale des sacrements. Dès lors, dans chaque célébration (divine liturgie, vêpres, matines, etc.), seront nommées les personnes : le catéchumène dans la prière prévue, les candidats au couronnement, dans la litanie instante. Ces personnes sont ainsi portées par la prière de l’Église. Il peut en être de même pour ceux qui se préparent à l’ordination.

Quel programme ?

D’abord la prière pour les personnes et de celles-ci pour elles-mêmes ; ensuite, la bénédiction de la maison, par exemple ; la participation régulière aux offices dominicaux ; la rencontre des membres de la paroisse ; l’apprentissage du culte (offrandes, gestes, réponses liturgiques). La connaissance est, non didactique, mais initiatique : tout sacrement relève d’un chemin ; la communion, par exemple, s’inscrit dans une démarche et une expérience eucharistiques (jeûne, confession des péchés, absolution, petite règle personnelle ou « canon »). Toutefois, l’étude, la réflexion, l’acquisition d’un savoir biblique, d’une culture catéchétique, ont une importance. L’ignorance n’est pas une vertu. Les chrétiens ont toujours été instruits, jusqu’à une époque récente, et souvent de façon orale, de la tradition biblique et apostolique. Ils apprennent à rendre compte de leur foi et de leur vie.

Parrains et témoins

Normalement choisis par le prêtre qui préside la préparation et la célébration (cf. P. A. Schmemann), ils le seront en tout cas en accord avec lui. Ils ont une grande responsabilité dans l’accompagnement des nouveaux chrétiens et des nouveaux époux : ils leur transmettent la tradition et les soutiennent par leur écoute et leurs conseils ; au même titre que les pasteurs, ils exercent une paternité. Membres actifs de l’Église orthodoxe, témoignant avec dignité du sacrement auquel ils ont eux-mêmes été illuminés, ils signent le registre paroissial avec le prêtre et le diacre, attestant la responsabilité dont ils sont conscients. Si, pour des raisons sentimentales ou familiales, sont associées des personnes non orthodoxes, elles ne se substituent pas aux témoins ou aux parrains orthodoxes.