« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le Semeur: Luc 8, 5-15.

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Qu’est-ce que le christianisme ? –

La célèbre parabole du Semeur nous permet de mettre à jour la conception que nous avons de notre vie chrétienne. Le christianisme, la tradition de l’Église du Christ, n’est ni une morale, ni une doctrine, ni une philosophie ; elle ne se réduit même pas à une religion. Le christianisme est une semence, une implantation, un enracinement, une croissance, un bourgeonnement, un verdoiement, une efflorescence, une fructification, qui donne à son tour une graine qui bientôt viendra en terre elle aussi, pour s’y implanter, y croître et y fructifier dans un nouveau cycle.

Écouter la Parole

Le Christ Lui-même a pris la peine de faire l’exégèse de cette parabole. Nous sommes appelés à retrouver, dans nos paroisses et dans nos familles, la familiarité avec la parole de celui qui parle, le Verbe, Parole en personne du Père. Nous pouvons lire le saint Évangile ou les psaumes à haute ou à mi-voix, de façon à écouter. Lisons la Parole à la maison. Apprenons la Parole par cœur. Récitons-la en marchant, en conduisant, en travaillant de nos mains. Chantons-la. Répétons-la de façon continuelle afin qu’elle pénètre dans les profondeurs de notre cœur. Les paroles de la Parole deviendront nos paroles, ses pensées nos pensées, ses gestes et ses comportements deviendront nos réflexes chrétiens. N’ayons pas peur de répéter.

Apprendre par coeur

Ne considérons pas non plus comme puéril d’apprendre par cœur. Souvenons-nous que de grands Anciens comme saint Antoine le Grand ou saint Jean Chrysostome connaissaient par cœur de longs passages de l’Écriture ou même le psautier en entier. Être chrétien c’est essentiellement écouter Dieu et se souvenir de sa parole afin de la mettre en pratique. Le fils se reconnaît à la mémoire qu’il a des paroles du père. Celui-ci est mon Fils bien-aimé, dit le Père céleste au sujet de Jésus parce que Celui-ci dit fidèlement la volonté du Père et la met en pratique.

Les offices liturgiques

Pour les disciples de Jésus Christ, ceux qui veulent apprendre du Fils comment être fils du même Père, les offices liturgiques légués par la Tradition constituent le lieu par excellence où mémoriser la parole de Dieu, et ils sont faits pour cela. Tous nos offices sont composés de citations de la parole de Dieu, et les plus importants, comme matines et surtout la divine liturgie, sont rigoureusement centrés sur la proclamation du saint Évangile. Tous sont tissés de versets tirés des psaumes et d’autres textes bibliques. Il nous appartient de célébrer les offices de l’Eglise de façon à ce que nous et nos enfants mémorisions au mieux les paroles divines. Il nous appartiendra ensuite de les restituer sous forme de paroles et d’actions qui seront les fruits qu’aura portés en nous la semence du Semeur. Ainsi nous sommes convoqués à une authentique célébration pour que la parabole de ce jour ne soit pas vain !

(Radio Notre-Dame le 16 octobre 2016)