« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le Fils débauché : Luc 15, 11-32

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L’actualité –

L’évangile célèbre appelé du Fils prodigue est en réalité littéralement celui du fils débauché. « Fuyez la débauche ! », écrit saint Paul dans l’épître de ce jour ; « glorifiez Dieu dans votre corps et votre esprit, qui appartiennent à Dieu ! » Le thème est d’actualité. Nous savons combien, par les médias, par exemple, nos contemporains sont continuellement incités à la débauche, par exemple par le moyen des images pornographiques qui arrivent sur nos écrans. Le chrétien du 21ème siècle n’est pas protégé, et le message du Christ en ce jour concerne précisément la liberté des baptisés par rapport à ces tentations. « J’ai toute liberté, dit la même épître, mais, moi, je ne laisserai rien avoir pouvoir sur moi ! » La porno dépendance asservit des hommes, des femmes, des jeunes.

Message de liberté

Le Seigneur veut des hommes libres, et le temps du grand Carême que nous préparons est fait pour libérer la liberté captive du péché et des passions. Soyons donc sensibles à l’actualité du message évangélique de ce jour ! Il porte deux bonnes nouvelles. La première est que, effectivement, nous pouvons vivre en notre temps – cette époque si intéressante, si prometteuse, et si périlleuse – en disciples du Christ, si nous sommes vigilants par amour pour notre Seigneur et Maître. La deuxième bonne nouvelle est que le Seigneur attend notre retour comme un père attend celui de son fils dévoyé. Le Seigneur nous attend avec amour, sans jugement, dans une disponibilité absolue, dont nous n’avons pas l’idée.

Je suis attendu

La patience de Dieu est pleine d’amour paternel et elle est sans limite. « Le Seigneur use de patience avec nous »,  écrit l’apôtre Pierre (2 Pi.3, 9) évoquant le dieu lent à la colère et riche en bonté que chante toute la Bible. Pour nous, pour nos contemporains, pour notre siècle meurtri par « le fouet du Plaisir », comme dit Baudelaire, l’affirmation est infiniment consolante : quoi que tu aies fait, quels que soient tes péchés, quelle que soit l’impureté de ta vie et la souillure qui entache ton âme et ton corps, viens : le Seigneur t’attend ! Et Il guette ton retour pour te prendre dans ses bras sans te demander des comptes, car s’Il tenait compte de nos iniquités, personne ne pourrait survivre. Il t’attend pour te consoler, pour te purifier, te rendre la virginité et te glorifier comme son bien-aimé. Faisons passer le message !

(Radio Notre-Dame 28 février 2016)