« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du 7ème dimanche après la Pentecôte : Matt 9,  27-35 ; pour saint Germain : Jean 10, 9-16

Matthew_the_Evangelist

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Reconnaître Jésus les yeux fermés –

Au Nom du Père et du Fils et du saint Esprit, le saint Évangile en ce jour nous appelle à reconnaître la véritable identité de Jésus Christ. Dans l’épisode de ce jour, nous voyons comment notre Maître a été identifié par son propre peuple. Même les aveugles le reconnaissent pour Qui Il est. À quoi le reconnaissent-ils ? Mais, à sa parole ! Tout homme peut reconnaître le Seigneur à l’oreille ! C’est pourquoi le précepte biblique, évangélique et ecclésial est d’écouter, d’entendre, d’être attentif à ce que dit le Seigneur, au timbre de sa voix, au contenu de son message, à la douceur de son amour, à la suavité de sa voix de pasteur.

La voix de notre Maître

Nous ne nous intéressons pas à une doctrine, à une spiritualité, à une technique, à un livre, ou même à une religion. Nous réagissons à un son, celui de la voix de notre maître. Les Juifs, nos pères dans la foi, avaient l’oreille exercée depuis des générations. Aussi suivirent-ils massivement le Seigneur Jésus. Toute la culture juive, qui constitue nos racines, est nourrie du son de la parole divine. Elle est la culture par excellence de la Parole divine. C’est pourquoi aujourd’hui ces deux hommes qui ne voient rien, qui ne voient pas le visage du Sauveur, qui entendent seulement sa parole et, comme Adam au Paradis, le bruit de ses pas, qui écoutent ce que l’on dit de lui, le reconnaissent et l’appellent « Fils de David » !

Connaître, c’est reconnaître

La connaissance de Dieu et une reconnaissance. L’enfant nouveau-né reconnaît-il sa mère et son père dans les voix qu’il entendait pendant la grossesse ? Ou bien, est-ce que l’homme, qui a entendu au Paradis, la voix de son Seigneur, la reconnaît les yeux fermés quand il l’entend ? Il y a quelque chose de très mystérieux dans cette identification du Verbe incarné par les hommes qui l’entendent. Il est celui qu’Adam entendit au Paradis, à qui Abraham répondit quand Il lui parlait dans le ciel étoilé, et dont Moïse au désert entendit la voix. Il est Celui qui, dans le principe, fit résonner cette même voix et appela ainsi tout du non être à l’être. Il est Celui qui a parlé par les prophètes et dont on reconnaît alors, non le timbre de la voix, mais le contenu du message.

La mémoire d’Israël

C’est pourquoi, dans l’épisode rapporté aujourd’hui par l’évangéliste Matthieu, les gens du Peuple de Dieu, qui portent dans leur cœur la mémoire d’Israël et la mémoire adamique, sont capables, entendant le Sauveur et voyant ses actes créateurs, de l’identifier le Sauveur en le comparant aux prophètes, et les foules disent : « jamais il n’y a eu pareille manifestation en Israël ! », parce qu’elles connaissent l’histoire du Salut. C’est ce caractère absolument unique du Fils de Dieu parmi nous qui nous attache nous aussi à lui.

Jésus, mon Unique !

Jésus est incomparable, non seulement par la voix du Verbe qu’Il prononce de ses lèvres humaines, mais encore par ses actes pleins de bonté, d’humanité et de compassion. Jamais homme n’a été aussi humain que le Dieu Homme. C’est pourquoi nous l’aimons tant ! Nous reconnaissons en lui tout ce dont nous avons la nostalgie, tout notre idéal non seulement de divinité mais d’humanité. Il est, comme dit le Prophète, le Désiré des nations. Il incarne, surtout en ces temps de guerre, tous nos rêves de paix, de tranquillité, de santé et de sainteté. Et, quand nous l’avons identifié et reconnu, nous savons le prier et le glorifier. Ainsi, dans le bel acathiste  A notre très doux Saigneur Jésus Christ, nous chantons : « Jésus, très puissant, Délivrance des premiers parents ! Jésus très-aimé, Accomplissement des prophètes ! Jésus, de toute éternité Salut des pécheurs ! Jésus, Fils de Dieu, fais-moi miséricorde ! » Fais miséricorde à nous et à ton monde !

(a.p. Marc-Antoine)