« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du 5ème dimanche après la Croix : Luc 8, 5-15

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Les sacrements de l’Église –

Au Nom du Père et du Fils et du saint Esprit : Amen ! Au Nom du Père et du Fils et du saint Esprit, nous sommes baptisés et oints du saint Chrême ; nous sommes nuptialement couronnés dans l’Église de Dieu ; nous sommes consacrés dans l’ordre du diaconat ou de la prêtrise par l’Évêque, lui-même consacré comme pontife suprême au Nom du Père et du Fils et du saint Esprit ! Au Nom de la Divinité une en trois personnes, est déversée sur nous la grâce du saint Esprit et nous la recevons à la mesure de notre foi dans le Fils et de notre amour pour le Père. Tous les jours, presque aussi souvent que nous respirons, nous nous signons de la Croix en prononçant cette sublime glorification du Père et du Fils et du saint Esprit, dans notre prière intime comme dans la prière liturgique où revient, comme un refrain dépassant les mots, la doxologie trinitaire.

Le don de la grâce

Or, la grâce multiforme de l’Esprit, comme la parole du Verbe elle-même, ne pénètre en nous qu’à la mesure de notre préparation. La grâce, cette énergie incréée, quelquefois reste à la surface de notre vie, quelquefois est confisquée par le Malin qui veut la remplacer dans nos cœurs par la vanité, la négligence, ou la convoitise. C’est déjà un don du saint Esprit que de s’approcher de l’Église et de demander le saint Baptême. Mais ce don initial peut être gaspillé si nous ne coopérons pas véritablement avec le Christ, Donateur de l’Esprit du Père, par une foi indéfectible et la pratique des commandements. En « faisant la volonté du Père », le Christ le dit, on devient, par le saint Esprit, ses fils et ses filles. Dans le prolongement de la Pentecôte, nous sommes invités à faire fructifier, non seulement la parole qui a été semée en nous, mais la grâce de  l’Esprit simultanément accordée. Pour cela, il est indispensable que nous ayons la conscience de la vie de la grâce divine à l’intérieur de nous.

Être conscient de la grâce

D’où l’importance de la prière sinon incessante, sinon continuelle, du moins aussi fréquente qu’il nous est possible. D’où, simultanément, l’importance de chercher toute la journée à faire la volonté de Dieu. Tous les sacrements auxquels nous participons ont besoin de coopération, de synergie, pour que nous soit sensible la présence de la grâce dans notre cœur. La semence de la Parole et l’énergie de la grâce incréée, peuvent demeurer en nous des années jusqu’à ce que les conditions favorables à leur éclosion soient apportées par un authentique amour de la volonté de Dieu. Les sacrements rendent présente en nous la grâce incréée de Dieu. Ils accueillent la présence du Christ en nous par la grâce de l’Esprit. Aujourd’hui, le Christ nous invite à la vigilance et à l’activité intérieure parce qu’Il veut nous faire participer au bonheur d’être fils !

(a.p. M.-A. Costa, Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 17 octobre 2021)
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