« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du 33ème dimanche après la Pentecôte: Matthieu 22, 1-14

Parabole-Banquet-Nuptial-du-Fils-du-Roi-Matthieu-XXII-1-14

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Pâques et Pentecôte –

L’évangile que nous venons d’entendre et d’écouter trouve sa place dans le temps qui suit la Théophanie, un temps qui prépare à la fois la Pâque du Fils de Dieu et la Descente fulgurante de l’Esprit le jour de la Pentecôte. Le baptême du Christ dans le Jourdain était sa Pentecôte, en quelque sorte, l’Esprit, sous forme de colombe, descendant sur lui depuis les entrailles paternelles, dans cet amour du Père pour le Fils qui lui fait dire « mon Fils bien-aimé », celui « en qui Je me reconnais ». Et ce baptême était également une anticipation et une préfiguration de la résurrection du Maître, car en sortant de l’eau Il signifiait qu’Il passait de la mort à la vie.

Le Royaume

La Théophanie fait la synthèse de deux moments uniques dans l’histoire du monde : la Résurrection du Fils unique engendré et l’embrasement inouï des cœurs qui le reconnaissent comme Seigneur. Ces deux moments, ces deux paramètres divins structurent ce que le Maître appelle le Royaume, le Royaume des cieux, le Royaume de Dieu. La parabole de ce jour, parabole des noces, exprime le double mystère du Fils et de l’Esprit, de la Pâque et de la Pentecôte. Quel est ce « roi qui célèbre les noces de son fils » ? C’est le Père céleste qui a envoyé dans le monde son fils Unique engendré pour qu’Il épouse l’humanité dans le sein de la Vierge.

Les noces divino humaines

Le devenir homme du Verbe de Dieu et son devenir chair ont un caractère nuptial. Le Verbe s’est fait, par la volonté du Père et la puissance génératrice de son Esprit, à la fois l’époux et le fils de la Vierge d’Israël : époux, en s’unissant conjugalement à elle, jusqu’à former « une seule chair » en deux personnes ; fils, en étant humainement conçu d’elle, héritant d’elle, par son sang, toute la mémoire de son peuple Israël, et purifiant à jamais sa généalogie de pécheurs et de justes. Telles sont les noces divino humaines que le Père céleste offre comme fondement à son Royaume. Le Père est un hôte plein de joie et qui veut que tous aient part à sa joie, c’est-à-dire à l’allégresse de son Esprit.

La joie de l’Esprit

Car l’Esprit est joie, liesse, jubilation, Donateur des charismes festifs, « Consolateur » par la béatitude, et « Trésor des biens » et charismes incréés et inspirants ; Il est appelé littéralement « Chorège de la vie », Celui qui organise la fête, qui mène la danse et le chœur de ceux qui participent à la Noce. Il est l’Esprit par excellence du culte liturgique et festif dont le Fils est à la fois le Prince, le Célébrant et l’Aliment royal et eucharistique. Ainsi, dans ce banquet icône du Royaume, le Fils est à la noce et l’Esprit le maître du service nuptial. Le Royaume, clé en or massif de tout le message évangélique, promis à tout homme, invité de la première ou de la deuxième heure, est révélé comme jouissance à la fois de la Parole divine et de l’Inspiration qui insuffle ce Verbe de façon atemporelle, tout en insufflant à tout croyant le charisme de son intelligence. C’est bien pourquoi, nous sommes invités à nous préparer à la noce pascale et pentecostale, et à revêtir notre conscience d’un esprit de conversion : nous allons nous changer pour être de la Fête, avec les anges et les saints !

(a.p. Marc-Antoine)
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