« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Evangile du 22ème dimanche après la Pentecôte: (us. rou.) Luc 8, 26-39 (n. trad.)

Icone Marthe et Marie

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La venue du Verbe –

Au Nom du Père et du Fils et du saint Esprit, l’évangile que nous venons d’entendre nous est familier, nous l’entendons plusieurs fois par an, parce que le Seigneur veut nous faire comprendre qu’Il est venu pour notre Salut. Et quelle est sa méthode ? – nous le comprenons bien, le Verbe sauve d’abord en se rendant présent par le saint Esprit, comme homme véritable, Lui « Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ». Le Verbe vient dans le monde dont Il est, avec le Père et l’Esprit, l’Auteur et le Créateur. C’est ici le grand miracle ! Et, non seulement Il vient, mais Il vient de nouveau avec gloire, juger les vivants et les morts et son règne n’aura pas de fin !

La Présence

La venue du Verbe dans le monde et sa présence continuelle par le saint Esprit sont des données permanentes de l’histoire universelle, qu’on le croie ou qu’on le nie. Nous ouvrons la fenêtre chaque jour ; nous voyons la ville ou le village, ou la campagne ou la mer, ou les murs de la prison ou de l’hôpital, et nous savons que Jésus le Sauveur aborde dans notre pays comme Il aborda au pays des Gadaréniens. Il aborde également sur les rivages de notre cœur et de notre conscience à chaque réveil et à chaque lever de notre vie. Jésus vient dans ma vie, Il ne cesse de venir dans l’espace de mon existence, par une réelle mystique de sa présence, de sa « parousie » par l’Esprit saint.

La révolte des démons

Il vient également pour purifier le monde par sa seule présence, et les démons de ce monde et de notre propre vie se révoltent contre lui ; ils le supplient de ne pas les envoyer dans un lieu de tourment, de les expulser plutôt dans des lieux impurs conformes à leur nature. Chacun de nous également peut connaître ce qui se révolte à l’intérieur de lui-même devant cette présence de Jésus. Nous avons la liberté de l’accueillir comme celle de le repousser et Lui, Il est le dieu qui se laisse rejeter jusqu’à l’exil de la Croix, jusqu’au désert de Gethsémani. Osons confesser l’existence de ce qui en nous ne veut pas de Jésus, ce qui en nous redoute les tourments de l’enfer auxquels nous promettent nos péchés et toute l’impureté de notre vie et de notre civilisation. Nous tenons souvent à nos démons…

Le bonheur avec le Christ

Mais le Sauveur vient dans le monde et dans notre vie pour nous donner le bonheur que nous pouvons connaître en lui, le bonheur de ses amis : purifiés des démons qui agitent leur vie, ceux-ci se trouvent avec béatitude et tranquillité « assis aux pieds de Jésus », ayant acquis cette « part la meilleure » dont le même Jésus parle à une certaine Marie, sœur de Marthe. Or le Seigneur ne veut pas que nous gardions le bonheur égoïstement pour nous ; Il nous invite à le partager, afin que d’autres que nous puissent le connaître et se réjouir avec tous ses saints.

(a.p. Marc-Antoine, Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 23 octobre 2022)
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