« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Dimanche après Noël – la fuite en Égypte : Matthieu 2, 13-23

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Le gouvernement de l’univers –

Le Seigneur gouverne l’univers et l’histoire personnelle et universelle. Par le ministère de ses saints anges, Il communique ses inspirations à ses serviteurs bien préparés, comme Joseph le Juste. Dans l’univers, se manifeste sa volonté, et ses saints serviteurs lui obéissent, se lèvent, voyagent, reviennent dans leur pays, avec la confiance que les injonctions divines portées par les esprits incorporels sont orientées vers le bien des hommes. Saint Joseph, comme son homonyme du livre de la Genèse, a le charisme de percevoir les messages divins et d’en avoir l’intelligence. Dès la conception virginale de Marie son épouse, il a mis toute sa foi dans les projets paradoxaux du Maître du ciel et de la terre. Son obéissance, comme celle de la Vierge, est indispensable.

La synergie divino humaine

Les saints et les justes ne sont pas les robots de Dieu. Ils sont, dans la foi, en synergie avec le vouloir divin. Vouloir ce que veut Dieu, vouloir « que sa volonté soit faite », peut être crucifiant. Pourtant Dieu n’agira pas sans le consentement des hommes, des plus conscients parmi eux, ceux qui croient en lui et qui le connaissent par la foi. Mais alors, si dans le monde se rencontrent la liberté divine et la liberté humaine, comment accepter l’horrible souffrance des mères orphelines de leurs enfants ? Comment entendre les « pleurs » et « la longue plainte » de toutes celles qui « ne veulent pas être consolées parce que leurs enfants ne sont plus » ?

L’odieuse actualité

Ces lignes de l’évangile de ce jour sont d’une horrible actualité. Nous savons ce qui se passe au Moyen Orient, en Afrique noire et dans tant d’autres pays, et ce que des chrétiens, et pas seulement des chrétiens, souffrent dans d’atroces souffrances. Quel est ce Dieu, Maître de tout, et qui semble ne pas intervenir pour défendre ceux qui mettent leur confiance en lui ?

L’évangile de ce jour ose assumer le scandale de la permissivité divine. L’Évangile est vrai ; il n’édulcore rien. Le mystère de Noël est d’une terrible violence et d’une horrible injustice, quand des innocents à peine nés sont déchiquetés sous les yeux de leurs parents. Noël, fête du bonheur familial et social, est également l’heure du mystère d’iniquité, la nuit des grands désespoirs. Or, Noël annonce le Salut.

L’intervention divine

Ce jour saint de la naissance du Sauveur est le jour glorieux où le Sauveur précisément intervient et sauve en prenant la condition de ceux qui souffrent, surtout de ceux qui sont immolés pour son Nom. Le Seigneur de gloire, créateur des mondes visibles et invisibles, s’est fait l’un des petits enfants que leurs mamans voient agoniser. Il est frappé dans ceux que l’on frappe. Sa Pâque commence aujourd’hui. Il introduit dans la mort, et la mort la  plus injuste, la puissance de sa résurrection. Il n’abandonne pas le monde : Il le gouverne, non plus de l’extérieur, mais de l’intérieur. Et, de ce lieu sanglant, non seulement Il intercède pour le pardon des méchants, pour la bienveillance divine et pour la paix parmi les hommes, mais Il donne sa paix à qui veut bien croire en lui et prendre sa main tendue en forme de croix.

(Radio Notre-Dame 27.12.2015)

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