« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Pourquoi verser l’eau chaude dans le calice ?

Calice

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Le zéon –

Après la consécration des saints Dons, et après le Notre-Père, le Prêtre, après avoir annoncé « les saints Dons aux saints ! », met dans le calice une partie de l’Agneau (qui porte le signe JC, Jésus-Christ), en affirmant : « plénitude du saint Esprit ! ». Ensuite, il atteste : « Bénie est la chaleur de ta sainteté… », et il bénit l’eau chaude que le Diacre verse avec ces mots : « Chaleur de la foi pleine du saint Esprit ! ». Ce rite est celui du zéon, du verbe grec « brûler, être chaud ». Que signifie-t-il ?

Le saint Esprit

Les prières qui accompagnent ce rite l’interprètent du saint Esprit. Saint Nicolas Cabasilas écrit que « l’eau chaude symbolise la descente du saint Esprit sur l’Église. Car Il y descendit après que toute l’œuvre rédemptrice du Sauveur eut été achevée ; maintenant, Il vient lorsque le sacrifice a été offert et que les dons sacrés ont atteint leur perfection » (Explication de la divine liturgie). « Quel est le résultat et l’effet des souffrances du Christ, de ses actes et de ses discours ? Si on les considère par rapport à nous, ce n’est rien d’autre que cette descente du saint Esprit sur l’Église. » C’est le moment de la Pentecôte, quand l’Église a reçu « l’Esprit saint après que le Christ fut monté au ciel ; maintenant, elle reçoit le don du saint Esprit après que les dons ont été acceptés sur l’autel céleste ; Dieu, qui a agréé cette oblation, nous envoie en retour l’Esprit saint ».

L’épiclèse

Le zéon suppose l’épiclèse, c’est-à-dire la prière qui a demandé au Père céleste d’envoyer l’Esprit sur les dons que le Fils désigne comme son corps et son sang. La descente de l’Esprit sur les dons et sur l’Église est l’exaucement de cette prière et fait que la célébration liturgique est l’actualisation, non seulement du mystère pascal (sainte Cène, Croix, Tombeau, Résurrection et Exaltation) mais de la Pentecôte. Le zéon n’appelle pas la venue de l’Esprit, il n’est pas une nouvelle épiclèse. Il atteste que l’Esprit est venu et il montre cela par la ferveur de l’eau versée dans le calice. Il est le signe que l’épiclèse a été exaucée.

Les signes de l’Esprit

Le rite du zéon associe deux des symboles de l’Esprit : celui de l’eau et celui du feu. « Cette eau, qui à la fois est de l’eau et participe à la nature du feu, signifie l’Esprit saint, qui est également parfois appelé eau (cf. Jn 7, 39) et qui apparut comme du feu lorsqu’Il tomba sur les disciples du Christ » – les langues de feu de la Pentecôte. Et ce feu et cette chaleur sont également les signes de l’amour du Christ communiqué par le saint Esprit. Les séraphins sont « brûlants » d’amour (Is. 6, 2 et 7).