« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Les reliques des saints sont-elles sur l’autel ?

antimension

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Prier sur les reliques –

Depuis des temps reculés, les évêques et, à leur suite, les prêtres ont offert le sacrifice non sanglant de l’Eucharistie sur les reliques des saints et des martyrs. A l’époque des persécutions, au 3ème siècle, les chrétiens se réfugiaient dans les catacombes : dans ces églises souterraines, le tombeau d’un martyr servait de table eucharistique La foi chrétienne honore le fait que le corps des baptisés est consacré en Corps du Christ par le saint Baptême, par la sainte Chrismation et par la sainte Communion au Corps et au Sang de Dieu fait homme. Elle croit que la matière même peut être sanctifiée par les énergies divines ou grâce incréée et déifiante, et ainsi sauvée ; les restes des saints sont transmis dans toutes les Églises locales ; ils se trouvent notamment insérés dans les autels.

Le Tombeau et le Trône

Traditionnellement, en Occident comme en Orient, quand l’évêque consacre un nouvel autel, il place des reliques à l’intérieur de la table ou dans la colonne qui la supporte. Les autels de nos églises de campagne présentent généralement un autel où une petite loge, couverte par un morceau de pierre, contient les reliques. L’autel de chaque église est assimilé au tombeau du Christ, comme le dit la prière quand on apporte les dons : « Porteur de vie, plus resplendissant en vérité que le paradis, plus étincelant qu’aucune demeure royale, tel nous est apparu, ô Christ, ton tombeau, source de notre résurrection ». Dans ce tombeau et ce trône, sur lequel repose le saint Évangile, sont donc insérés les corps des saints.

L’antimension

Sur l’autel se trouve encore un linge, appelé « corporal », ou « antimension » ou en roumain « antimis », ce qui veut dire « table de remplacement ». Ce linge est en quelque sorte un autel portatif. Si l’on doit célébrer dans un lieu non consacré, le prêtre l’y apportera. Il contient lui aussi des reliques des saints. Et il porte la signature de l’évêque titulaire ainsi que le nom de la paroisse à laquelle il appartient. Il atteste le lien canonique de la paroisse et du prêtre avec l’évêque. La divine Liturgie, ou Sacrifice non sanglant, ne peut être célébrée si cette pièce manque. Celui qui préside la célébration, évêque ou prêtre, déploie ce linge avant la procession des offrandes ou Grande entrée. Cette pièce liturgique porte le même dessin que l’épitaphion (icône portative de la descente de Croix) : le corps du Christ descendu de la Croix et entouré des femmes et des apôtres, annonce de la Résurrection.

(a.p. Marc-Antoine)