« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Je prie aussi bien chez moi

st Jean Chrysostome

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Mais oui ! –

Comme c’est vrai ! Car, chez toi, se trouve le Christ présent par le saint Esprit, invisiblement visible par sa sainte icône, le saint Évangile et la non moins sainte Croix, déposés à l’« angle de beauté », la petite iconostase domestique, où brûle en permanence la veilleuse. Oui : ta maison est une maison chrétienne, consacrée et sanctifiée par le ministère des prêtres : ceux-ci viennent pour la fête du saint baptême du Christ – Théophanie ou Épiphanie -, pour Pâques, pour la fête patronale de ta famille et en tout autre occasion. Dans certains villages, en Roumanie, le prêtre, le premier dimanche du mois, bénit de l’eau à l’église et se rend dans les maisons où on l’invite ; ou bien les fidèles eux-mêmes prennent de cette eau nouvelle pour renouveler la bénédiction de leur foyer. Il est donc vrai que tu pries « aussi bien chez toi » qu’à l’église, et c’est infiniment souhaitable : heureux les foyers chrétiens où l’on prie aussi bien qu’à l’église, là où on sait que l’Église est, non seulement à l’église, mais partout où se trouvent ses membres.

La Paroisse

L’église paroissiale est le centre de la vie de l’Église et de la Société. Les membres des différents foyers qui composent la Paroisse s’y retrouvent au moins chaque semaine le dimanche, pour former l’assemblée eucharistique. Cette assemblée des baptisés, de ceux qui confessent la vraie foi et qui sont passés de la mort à la vie par la grâce du saint baptême et l’onction du saint Chrême, est une assemblée sacerdotale : tous se groupent pour la former de façon concrète, comme un corps palpable ; ils se réunissent pour célébrer ensemble, pour intercéder et rendre grâces pour le Salut du monde, et pour entendre ensemble la Parole de Dieu et y communier. La communion eucharistique – ce miracle toujours neuf – se produit dans le cadre de la célébration communautaire, elle peut être partagée avec les absents restés chez eux, ou à l’hôpital ou en prison, pour des motifs connus. La consécration des saints Dons, en tout cas, a lieu exclusivement au sein de l’Assemblée sacerdotale de l’Église.

Dans la Création

Je prie aussi bien dans la nature, dans la forêt, au bord de la mer, en voiture, en visitant des amis, des pauvres, des malades, mais oui, bien sûr : où le Christ n’est-Il pas présent dans son monde et dans sa Création ? Où l’Esprit saint n’agit-Il pas ? Dans quel cœur humain, même à son insu, le sceau de l’Image divine ne se trouve-t-il pas ? Heureux ceux et celles qui perçoivent l’omniprésence du Christ par le saint Esprit dans la Création, au travail et en famille ! Heureux ceux qui bénissent le repas domestique dans le prolongement ou l’anticipation de l’eucharistie paroissiale !

L’Église et le monde

Il y a une connexion entre l’Église et le monde, entre l’église et le foyer – cette Église domestique dont parlait saint Jean Chrysostome. Mais sans la consécration des dons au sein de l’Assemblée, sans la communion avec l’Évêque et avec le prêtre envoyé par lui, il n’y a rien. Le Christ en effet n’est pas sans corps ; Il n’est pas une tête détachée du tronc ; et son Corps n’est pas acéphale. Là où tu pries, toi chrétien, chrétienne, là est le Christ ; mais Il est l’est d’autant plus que, en communion avec ton évêque, tu es membre de son Corps et que tu célèbres avec les autres membres pour communier à son Corps très pur et à son Sang très précieux.