« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Aucun canon ne l’interdisant, ne peut-on pas demander l’incinération ?

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Le Christ n’est pas légaliste

Le principe même de l’enseignement de Jésus Christ est le dépassement de toute forme de légalisme, du judaïsme comme de toutes les cultures. L’Église ne se définit pas par le permis et l’interdit. Ce qui n’est pas interdit (Dix commandements) n’est pas de soi permis ! Ce qui est légal n’est pas de soi légitime et sage. « J’ai toute liberté, mais tout n’édifie pas » (1Co. 6, 12 ; 10, 23). L’Esprit saint Lui-même enseigne la conscience de l’Église et de chaque chrétien sur ce qui est agréable à Dieu.

Le Christ est le Canon par excellence

Les saints canons, rédigés par les conciles œcuméniques et locaux, ne se substituent pas à l’Évangile : ils le prolongent, le précisent, l’expliquent, en attendant une nouvelle indication de l’Esprit. Mais le Christ, en sa Personne divine, en sa divinité et son humanité parfaites, exprime toute la volonté du Père. Il est le Roc auquel sont confrontées les opinions humaines, les initiatives nouvelles, la créativité elle-même de son Peuple. Les chrétiens s’efforcent d’agir et de parler en conformité avec l’exemple et l’enseignement du Maître. Ils tendent, non seulement à l’imiter, mais à lui ressembler en tout. La norme des rites funéraires est ainsi donnée par le rite de sépulture dont le Christ a donné l’exemple, et qu’a conservé la Tradition, dont Il est la Tête.

La Tradition

Elle est le prolongement, par l’Esprit saint, de ce que le Christ a enseigné à ses apôtres et à ses disciples : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre… Enseignez toutes les nations… leur apprenant à garder tout ce que Je vous ai prescrit ; et Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Matt. 28, 18-20). Jusqu’à présent, les chrétiens n’ont jamais pratiqué l’incinération, parce que ce n’est pas la Tradition. Nous n’avons pas la bénédiction de l’Église pour le faire.

Et si l’obligation se présente ?

Des chrétiens meurent dans des cataclysmes, des guerres, et leurs corps saints sont ainsi brûlés. C’est une autre situation. On essaye bien de retrouver leurs saintes cendres afin de les vénérer dans l’attente de la Résurrection : le moindre atome de leurs corps, sanctifié par le baptême et marqué par le sceau de leur hypostase sainte, répondra à l’appel de la trompette finale (1Co. 15, 52 ; 1Th. 4, 16). Si l’incinération devient obligatoire dans certains pays, l’Esprit saint inspirera aux évêques la créativité canonique ; Il les guidera vers la composition d’offices et de rites adaptés à une pratique incontournable. L’Église ne sera pas en peine d’inspiration dans le saint Esprit.