« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Qui peut être saint ?

Louveciennes Mère de Dieu

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Le Saint –

Selon l’Écriture, la sainteté est exclusivement un attribut de la divinité : Dieu seul est saint (1 Samuel 2, 2); Saint est son Nom (Psaume 110, 9).

L’appartenance à Dieu –

Héritage exclusif de Dieu et se trouvant à proximité de lui, des personnes, des objets sont dits, non pas saints, mais sacrés. Le peuple d’Israël, auquel s’identifie l’Église, est « consacré », mis à part des autres peuples, et choisi pour une œuvre spéciale : la célébration ou sanctification du Nom de Dieu. Il est un peuple sacerdotal. Des objets également sont sacrés : le Temple, certains lieux où la présence de Dieu s’est manifestée ou se manifeste, les objets ne servant qu’au culte, etc. Le saint (qadosh, hagios) ou le divin ne doit pas être confondu avec le sacré (qodesh, ieros).

Ressembler à Dieu

Toutefois, Dieu dit : « Soyez saints, comme Je suis saint » (Lévitique 11, 44, etc.). Par création, l’être humain, est séparé de toutes les autres créatures par le sceau de l’image et l’insufflation divines, consacré au dialogue avec le Créateur : mais il est appelé à ressembler à son Seigneur, à être, non seulement sacré, mais « saint ». Tel est le but de la vie humaine : sainteté, ressemblance à Dieu ; non imitation extérieure, mais assimilation de sa vie et de sa sagesse, pour être l’icône accomplie du Saint ! Certains ont approché cette plénitude, Abraham, Moïse, la Vierge Marie, et tant d’autres. Seul le Christ a montré de façon palpable, par son incarnation, sa résurrection et la glorification de son humanité transfigurée à la Droite du Père, la sainteté de l’Homme. Il est le type de la sainteté, non seulement divine – étant Dieu -, mais humaine : Adam parfait.

La grâce

La grâce du saint Esprit œuvre à la sanctification de ceux qui mettent leur foi en Dieu, particulièrement dans le Dieu Homme. Divine et incréée, elle-même sainte étant issue de la Divinité, elle peut sanctifier la personne humaine : c’est, selon les Pères orthodoxes, la divinisation (déification), d’immense conséquence pour ce monde et pour le monde futur. Elle se montre au fait que le croyant intègre dans sa personne la plénitude de la Tradition et confesse la vraie foi.

L’Eucharistie

La communion au Corps et au Sang du Christ Dieu opère la sanctification des croyants. Elle est donc indispensable. Personne n’accède par l’Esprit à la sainteté sans se nourrir assidument de l’humanité divinisée du Christ. Celui qui communie devient ce qu’il mange et boit ; il devient ce qu’est le Christ, sans pour autant devenir qui est le Christ (Nicolas Cabasilas). La participation à la divinité par grâce est une véritable métamorphose. Aussi le Christ adresse-t-Il, au sein de son Église et, depuis elle, au monde entier, un insistant appel à la sainte communion.