« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Que signifie le terme de « conversion », qu’on entend constamment dans les prières orthodoxes ?

Fils prodigue artbible .net

Partagez :

La conversion, voie du bonheur…

De nombreux textes évangéliques expriment le thème de la « conversion » (metanoia) : l’appel « convertissez-vous » veut dire changer sa mentalité, se retourner pour aller vers le Seigneur ; par exemple le lépreux « revient sur ses pas » ; l’aveugle est conduit « près de » Jésus et le glorifie avec joie.

Proches de Jésus Christ

La vie selon la Foi dépend d’un rapport de proximité, de la communion personnelle, du dialogue de personne (divine) à personne (humaine) : ce dialogue émerge de la plupart des textes évangéliques.

Les formes que prend la « conversion » correspondent à un changement des pensées (renoncer à certaines pensées mortifères), des paroles (renoncer à des habitudes de langage, à la parole facile et vaine, aux mots qui blessent ou qui tuent…), des comportements (passer d’une vie païenne à une vie chrétienne), ce que disait saint Paul (Colossiens 3, 4-11) : quitter « débauche, impureté, passion, convoitise mauvaise, ainsi que l’avarice, qui est une sorte d’idolâtrie… Vous aussi, vous erriez dans ces péchés autrefois, quand ils faisaient votre vie. Maintenant, rejetez vous aussi tout cela : colère, irritation, méchanceté, blasphème, grossièreté sortie de vos lèvres. Ne vous trompez pas les uns les autres… » Ces changements – du virtuel au réel – conduisent à la communion personnelle.

Vivre autrement que le monde

Changement de pensée, de parole et de moeurs, cela veut dire vivre autrement que le monde au sein duquel le Christ nous envoie (monde professionnel, par exemple) et dont l’image arrive sur nos écrans (cinéma, télévision, Internet…). Etre disciple de Jésus, c’est vivre d’une tout autre vie. Mais le but n’est pas de satisfaire à une simple morale ; le but est de connaître le Seigneur. Nous ne jugeons pas le monde, mais nous avons été appelés et initiés à un autre mode de vie, celui de la Divinité elle-même…

La communion personnelle avec le Seigneur Jésus Christ, suite à une vraie conversion, nous fait entrer dans la vie même de Dieu ; communier au Christ, c’est communier à toute la divinité, communier au Père, communier à l’Esprit. Cette communion n’est pas d’abord sacramentelle (eucharistie) ; elle est d’abord existentielle (mode de vie, mode de pensée, mode d’expression – en fait toute une « culture »).

Connaître Dieu dans le Dieu-Homme

Cette connaissance de la Divinité est simultanément la connaissance de l’Humanité véritable. L’être humain, homme et femme, devient pleinement Homme par la communion au Christ, qui est Dieu total et Homme total. Pour celui qui mène une vie pure selon les commandements du Christ, la connaissance parfaite de la vérité, en fait l’accès au réel, est possible, parce que le saint Esprit est à la fois celui qui inspire la conversion et celui qui la couronne par l’union indéfectible à Jésus le Bien-aimé du Père et notre Bien-aimé à nous ! Et c’est, disent les saints, le bonheur, la béatitude, l’allégresse et la félicité !