« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Pourquoi vénère-t-on les icônes ?

st Jean Damascene

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Le Verbe s’est fait chair –

La vénération des icônes a toujours été capitale dans la vie de l’Église depuis les grands conciles œcuméniques. On y a vu un témoignage indispensable du fait que Dieu s’est fait homme et s’est fait chair. Le sens des icônes, des « saintes icônes », comme on les appelle, dérive donc essentiellement de l’Incarnation du Verbe. C’est ce qu’explique par exemple saint Jean Damascène dans son exposé de la Foi orthodoxe.

Le Salut de la matière

L’icône atteste la transfiguration et le Salut de la matière. Le bois et tous les matériaux utilisés pour sa réalisation sont issus de la Création. Ils sont métamorphosés par la forme sainte, tout particulièrement celle du visage et du corps sanctifiés. La prière de celui qui dessine et peint, comme celle de celui qui vénère l’icône, contribue à cette transfiguration. Elle appelle la grâce du saint Esprit pour accomplir l’avènement miraculeux de la forme prise par le message divin ou la présence sainte.

Quelqu’un est là

On peut donc ajouter le fait que l’icône atteste la présence invisible de quelqu’un: la Mère de Dieu, un saint, le Christ lui-même. Quand on prie devant l’icône, on s’adresse à la personne divine ou humaine avec laquelle on construit une relation unique. L’icône de Dieu est toujours celle du Fils, le Verbe : c’est Lui, en effet, et non le Père ou l’Esprit, qui s’est fait chair.

Image et texte

Il est caractéristique également que l’icône d’une fête est la transcription rigoureuse du texte biblique correspondant. Cette correspondance du texte et de l’image est très importante. L’icône n’illustre pas une page biblique: elle la traduit de façon plastique, linéaire et colorée. Ainsi l’icône exprime l’attachement des croyants à la parole de Dieu, qu’elle soit dite, écrite ou, donc, dessinée et peinte.

Jamais sans icône

Enfin, l’icône, pour toutes les raisons rappelées ci-dessus, est toujours associée à la prière. Nous ne prions pas, et nous ne célébrons pas d’office liturgique, sans au moins une icône, généralement celle de la Mère de Dieu parce qu’on y voit également l’image du Fils de Dieu…

« Œcuménisme » de l’icône

Du point de vue œcuménique, c’est-à-dire de l’universalité de la foi chrétienne, on rappellera que les choix faits par les sept Conciles appelés justement « œcuméniques » engagent tout chrétien. En ce sens, la vénération des saintes icônes n’est pas une option facultative !

(a.p. Marc-Antoine)
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