Histoire
Du 9 au 16 décembre prochains, cette année, elle commémore la victoire du grand prêtre Mattathias et de ses cinq fils dont Juda, appelés Maccabées, sur les troupes du roi Antiochus Épiphane IV, la reconquête de Jérusalem et la nouvelle dédicace du temple profané par les Grecs qui y avaient célébré des cultes païens à leurs dieux. Célébrée le 25 du mois de Kislev, elle signifie « inauguration », « dédicace », « consécration » ; elle est également appelée Hag Ha Ourim : fête des lumières.
À l’époque du second temple, Israël était gouverné et dominé par les Grecs. Ceux-ci interdisaient toute forme de culte juif et, par des décrets, tentaient de supprimer les pratiques religieuses : enseignement de la Torah, circoncision, respect du Shabbat, sanctification du nouveau mois. Les Maccabées ou Asmonéens combattirent trois ans durant et pénétrèrent dans le Temple le 25 Kislev : ils y cherchèrent l’huile destinée au culte et à l’allumage du candélabre (Ménorah) mais ne trouvèrent qu’une fiole marquée du sceau du Grand Prêtre et donc restée pure. Celle-ci contenait la quantité suffisante pour un jour : or, miraculeusement, elle brûla huit jours, le temps nécessaire à la confection d’une nouvelle huile sainte.
Célébration
Lors de la fête, va être allumée, dans les maisons et les synagogues, la hanoukia, lampe à huit branches, plus une. La lumière supplémentaire, le Shamash, « serviteur », sert à allumer les autres. La Hanoukia sera le plus souvent posée devant les fenêtres ou même devant le pas des portes afin de manifester à tous le miracle. Les lumières de la Hanoukia brûlent ‘gratuitement’, en témoignage, et ne peuvent servir à aucun usage profane ou utilitaire : lire, accomplir un ouvrage quelconque, ni même étudier la Torah. La lumière est là pour qu’on la regarde et que l’on s’en réjouisse. Les lumières sont toutes placées sur le même plan : ni en cercle, ni les unes plus hautes que les autres. Seul le Shamash ne se situe pas dans l’alignement commun.
L’allumage des bougies est précédé de bénédictions particulières, trois le premier soir puis, les soirs suivants, seulement les deux premières :
1) « Béni sois-Tu, Éternel notre Dieu, Roi du monde, qui nous as sanctifiés par tes commandements et nous as ordonné d’allumer les lumières de Hanouka. »
2) « Béni sois-Tu, Éternel notre Dieu, Roi du monde, qui as fait des miracles pour nos ancêtres à cette époque-là et en ces temps-ci. »
3) « Béni sois-Tu, Éternel notre Dieu, Roi du monde, qui nous as fait vivre, nous as maintenus et nous as fait parvenir à cette époque-ci. »
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