« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

« Je voudrais bien ouvrir la porte à l’Esprit »: comment faire?

Baptême du Christ

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L’initiative divine –

Il n’y a pas de recette ! Dieu nous aime le premier (1 Jean 4, 19). Tout ne dépend pas de nous. La Vie est une synergie, la prière un dialogue, l’amour une réponse. Le Christ, par le saint Esprit, peut entrer « toutes portes fermées »: Il l’a montré après sa résurrection. Les portes de notre coeur que nous tenons fermées, consciemment ou inconsciemment, peuvent être franchies par la miséricorde divine. Rien ne conditionne Dieu: Il préfère toutefois nous inviter à coopérer avec sa volonté aimante.

Le don initial

L’Esprit habite en tout homme et, en plénitude, dans les baptisés. Incarné et exalté à la droite du Père, le Fils de Dieu envoie continuellement l’Esprit sur ceux qui croient en lui et, par eux, sur la Création entière. Il est simultanément présent dans le corps de son Eglise dont nous sommes membres. Les arrhes de l’Esprit (l’esprit de l’homme ), données au Paradis dès la création (Gen 2, 7), constituent en tout homme une aspiration à l’Esprit. La pentecôte personnelle a eu lieu, avec le baptême, par la chrismation. Ainsi l’Esprit habite en nous avec le Christ. Mais nous pouvons, volontairement ou non, nous fermer à cette présence déjà intérieure comme à une venue nouvelle et extérieure de l’Esprit.

L’acquisition

Apprenons à ouvrir la porte: comment ? En confessant la vraie foi, en vivant dans l’Eglise (même retenu par la maladie ou la captivité), en nous exerçant au repentir (nous souvenant de nos fautes jusqu’au signe de l’Esprit qu’est la haine du péché,) et au pardon, en nous efforçant de faire la volonté du Père par l’application des commandements (l’amour des ennemis, critère du saint Esprit): « Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par ton Esprit, donne-moi d’accomplir tes commandements de vie ! » Avec cela, surveillons nos pensées, notamment les idées fausses que nous pouvons nous faire de Dieu; pratiquons l’ascèse: les métanies (prosternations) – une trentaine par jour, minimum vital, selon certains pères spirituels! -, le jeûne et l’abstinence, l’aumône qui ouvre le coeur. Tendons désespérément à la prière sans distraction. Le Royaume des cieux, intimité avec le Christ par le saint Esprit, est conquis par les violents (Luc 16, 16; et 13, 24): ceux qui se font violence à eux-mêmes. Enfin, une porte à ouvrir à l’Esprit – ou à pousser ! – est celle de la prière de louange: « Gloire à toi, Seigneur Jésus, notre Dieu, gloire à toi ! »; « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! ». Celui qui glorifie le Père ou le Fils, ou l’Esprit lui-même (« Gloire à toi, Esprit très saint et très bon, Seigneur, gloire à toi ! ») ne le fera pas longtemps sans que l’Esprit vienne à son secours et lui fasse goûter une grande joie.