« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Théophanie et pandémie

Benediction de la Seine

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Consécration de l’eau –

Le 6 janvier, mémoire du baptême du Sauveur et Messie Jésus, le Fils de Dieu fait homme, la célébration ecclésiale prend une ampleur exceptionnelle. Lié ou non à la divine Liturgie, le sacrement qui est accompli par le Christ invisiblement présent par le saint Esprit n’est pas une simple bénédiction : il s’agit au contraire d’une consécration, celle de l’eau sur laquelle est invoqué le saint Esprit, en eau du Jourdain. « Toi donc, Ami des hommes et notre Roi, viens également à présent par l’effusion de ton saint Esprit et sanctifie cette eau ! » ; « sanctifie cette eau par ton saint Esprit et donne à ceux qui vont la toucher, s’en oindre ou en goûter, sanctification, bénédiction, purification et santé ! », dit la prière de l’Église. Cette action du saint Esprit est rapportée à la miséricorde du Seigneur : « Tu n’as pas souffert, Seigneur, dans la tendresse de ton cœur, de voir le genre humain sous la tyrannie du démon… et Tu as écrasé la tête des dragons qui se cachaient dans les eaux du Jourdain ».

Le salut de la Création

Le sacrement de l’eau se rapporte, non seulement au Salut de l’homme, mais encore au Salut de la Création. L’eau consacrée en eau du Jourdain est bue par les croyants ; elle est aspergée dans les demeures, dans les champs, dans les villes, dans les fleuves ; elle est un immense flot porteur de la grâce incréée et divine sur toute la surface de la terre, en ce jour et pendant les jours qui suivent. La dimension cosmique du sacrement est impressionnante : renouvellement du temps, des eaux fondamentales qui précèdent la création du ciel et de la terre ; fécondation de la terre ; purification des fleuves porteurs de la mémoire des peuples ; assainissement de la mémoire et de la conscience de ceux qui croient ; préparation au baptême de ceux qui mettent leur foi en Jésus Christ.

La puissance de l’eau sainte

« La grande bénédiction des eaux est la purification des péchés de l’âme et du corps, la sanctification de l’âme et du corps, mais également de l’espace dans lequel vit le chrétien. Elle est la libératrice des passions mauvaises, des esprits mauvais et des situations difficiles » a déclaré le patriarche Daniel de Roumanie, le jour de la Théophanie. (cf. Orthodoxie.com 10 janvier 2021). Cette eau est bue également quand les hommes sont atteints d’une maladie grave. Et le Patriarche a ajouté : « Prions le Seigneur afin qu’Il nous accorde la santé, qu’Il nous protège de la maladie et des tracas, et avant tout, qu’Il nous délivre de cette pandémie qui a affligé le monde entier. En ce temps de pandémie, prions le Seigneur, pour avoir de la sagesse, pour Lui rendre grâce pour le don de la vie et de la santé, pour qu’Il protège les personnes de notre entourage » et du monde entier.

L’impact cosmique

En ce temps de fléau planétaire, la prière des saints qui soutient l’action salvifique du Seigneur Trois-fois-Saint, assume la souffrance du globe terrestre, celle des hommes, des femmes, des enfants et de toutes les créatures. Si les évêques bénissent, nous pourrions célébrer le sacrement de l’eau, non seulement le jour du baptême du Sauveur, mais très fréquemment. De même que, par le Sacrifice non sanglant de l’Eucharistie, le Dieu Homme sauve le monde de l’intérieur ; de même par la purification, la consécration et la sanctification de l’eau primordiale, le Sauveur soigne et guérit. Et, si notre foi est assez grande, si telle est la volonté de Dieu qui prévoit tout pour le bien de son monde, la grande prière de l’Église a un impact cosmique et social qui répond aux temps de crise, à l’épidémie internationale et à la grande tempête qui agite les institutions de toute sorte. Une crise, politique, religieuse, sociale ou cosmique est la main tendue par le Créateur en vue du renouvellement de la conscience. Par cette main, Il bénit, Il consacre, Il panse et console les âmes et les corps. « Gloire à ta divine Théophanie, Seigneur Jésus, gloire à toi ! »

(A.p. M.-A.)

> image de la bénédiction de la Seine – janvier 21