« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Sainte Parascève la Jeune, fêtée le 14 octobre

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L’amour des pauvres –

Sainte Parascève naquit dans un village de la région de Thrace, nommé Epibata. Ses parents étaient de condition aisée et menaient une vie chrétienne exemplaire. Sainte Parascève naquit une deuxième fois en Christ dans les fonts baptismaux pour être élevée par ses parents dans une vie agréable à Dieu. Elle accompagnait souvent sa mère à l’église de la Mère de Dieu. Un jour, lorsqu’elle avait dix ans, elle entendit ces divines paroles : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à soi, qu’il prenne sa croix, et qu’il me suive ». Elle se sentit transfigurée par ces paroles et, en sortant de l’église, elle échangea, à l’insu de sa mère, ses beaux habits pour ceux d’un nécessiteux qu’elle rencontra. Une fois à la maison, ses parents, effrayés de la voir vêtue des habits du pauvre homme auquel elle avait donné les siens, lui donnèrent une correction. Mais elle continua à montrer la même générosité à l’égard des pauvres, leur donnant ses habits à mainte reprise, malgré les remontrances de ses parents. Les épreuves qu’elle connaissait dans la maison de ses parents étaient le préambule d’une vie et d’une voie qui dépassent la simple condition humaine.

Constantinople et Jérusalem

Le désir grandissant de suivre le Christ la poussa à quitter la maison familiale pour aller à Constantinople où elle écouta attentivement les enseignements des moines et des moniales. Sur leur conseil, elle quitta la capitale pour se diriger vers l’Héraclée Pontique. Ses pas furent guidés vers un couvent dédié à la très sainte Mère de Dieu où elle vécut pendant cinq ans dans la prière et l’humilité, et une grande austérité. Elle connut alors la paix de l’âme et la pureté du cœur.

Un de ses vœux les plus chers était de partir en Terre Sainte et elle priait souvent le Seigneur et sa très sainte Mère de l’exaucer. Ses prières furent entendues : elle arriva à Jérusalem, ses pieds foulant le même sol qu’avait foulé le Seigneur Jésus Christ notre Sauveur. Après avoir vu Jérusalem, elle se retira dans un monastère de sœurs vivant en ermites où elle continua sa vie ascétique. Elle vivait dans une grande austérité et dans la pureté de l’âme, victorieuse des tentations du Malin : elle ne buvait qu’un peu d’eau de source, elle dormait sur une natte, elle portait des haillons, ses lèvres chantaient toujours des louanges, ses yeux étaient toujours remplis de larmes et sa pensée s’élevait sans cesse vers les cieux.

L’invention de ses reliques

Lorsqu’elle eut vingt-cinq ans, un ange lui dit en rêve de quitter le monastère pour retourner dans sa patrie. Elle obéit et, le cœur lourd, quitta le désert. Pour son retour dans le monde elle demanda réconfort en priant devant l’icône de la très sainte Mère de Dieu dans l’église des Blachernes. De Constantinople, elle se rendit à Epibata, la ville qui l’avait vue naître. Pendant deux ans elle y nourrit son âme de prières incessantes, puis elle s’endormit en Dieu. On l’enterra sans savoir qui elle était, mais le Seigneur voulait la glorifier et révéla miraculeusement celle qui avait vécu de façon si agréable à ses yeux. Peu de temps après son repos, un homme qui avait gaspillé sa vie en assouvissant des plaisirs passagers, mourut et fut enterré à côté d’elle. Celle-ci se montra en rêve à deux chrétiens et leur demanda de l’en éloigner. Alors, le peuple chrétien, comprenant qu’un trésor céleste gisait enterré non loin d’eux, se mit à creuser le sol. Au fur et à mesure qu’on creusait, l’air s’embaumait de célestes senteurs. On découvrit son corps intact. Les hommes s’émerveillèrent du miracle qui leur avait été donné de voir, et se mirent à chanter la gloire de Dieu : ils portèrent sainte Parascève dans l’église des Saints-Apôtres.

Les miracles de la sainte

Les mots ne suffisent pas pour décrire tous les miracles que sainte Parascève a accomplis par la grâce de Dieu. Des estropiés, des sourds, des mutilés et toutes sortes de malades furent guéris après avoir touché la châsse de ses saintes reliques. Par la grâce de notre Seigneur Jésus Christ qui l’a glorifiée, elle octroie ses bienfaits à tout le peuple des fidèles qui demandent avec foi, humilité et sincérité un remède à leurs douleurs. Les saintes reliques de la bienheureuse Parascève furent gardées environ deux cents ans dans l’église des Saints-Apôtres d’Épibata et accomplirent beaucoup de miracles. Mais, en raison d’événements très éprouvants dans les pays balkaniques, elles furent déplacées à plusieurs reprises.

Le transfert de la châsse

D’après le témoignage des saints Euthyme et Raphael, de saint Mélèce d’Athènes, et de saint Dosithée, patriarche de Jérusalem, elles furent d’abord transférées d’Epibata à Târnovo, l’ancienne capitale des tsars bulgares, puis à Belgrade et ensuite à Constantinople. Par la bienveillance du Seigneur, les reliques de la sainte furent ensuite déplacées de Constantinople à Iassy en Roumanie. En effet, en 1641, le patriarcat de Constantinople, qui se trouvait face à de grandes difficultés financières, accepta l’aide de Vasile Lupu, Prince de Moldavie, et lui donna en échange la châsse contenant les reliques de la sainte « afin qu’elle sanctifie et qu’elle bénisse ce pays (la Moldavie) ».

Sainte Parascève de Iassy

Les reliques furent transportées par bateau jusqu’à Galati, puis à Iassy, où elles furent accueillies par le prince régnant en personne, par les métropolites et les archevêques de l’époque et par tout le peuple réuni. Elles furent déposées dans l’église du monastère des Trois-saints-Hiérarques où elles restèrent jusqu’en 1884, quand on entreprit de rénover l’église. La châsse fut donc déplacée dans une chapelle en attendant d’être remise à sa place à la fin des travaux. Le 26 décembre, à la fin des vêpres, un cierge resté allumé provoqua un incendie. La châsse fut consumée par le feu, mais les saintes reliques restèrent intactes. Encore un miracle de la sainte ! L’évènement fut consigné dans les procès-verbaux établis par les autorités de la ville de Iassy : le préfet Léon Negruzzi et le procureur général de l’époque.

Les reliques de la sainte, retrouvées dans les débris calcinés, furent placées dans la Cathédrale Métropolitaine de Iassy, où elles se trouvent encore aujourd’hui et accomplissent miracle sur miracle pour les fidèles qui courent demander l’intercession de la sainte. La fête de la bienheureuse Parascève est célébrée le 14 octobre. Une multitude de croyants se rend près d’elle en pèlerinage pour demander son aide ou pour la remercier.

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