Lidia Stăniloae, fille du célèbre prêtre et théologien roumain Dumitru Stăniloae est décédée le 17 février à l’âge de 83 ans.
Les obsèques auront lieu le mercredi 22 février au monastère de Cernica.
Lidia Ionescu Stăniloae est née le 8 octobre 1933 à Sibiu. Entre 1951 et 1955, elle a suivi les cours de la Faculté de physique – section physique nucléaire de l’Université de Bucarest, sous la direction de l’académicien Horia Hulubei. Son travail de diplôme a été le premier en Roumanie à traiter de la théorie de la fission nucléaire. Jusqu’en 1958, elle a travaillé dans le cadre de la Faculté de physique en qualité de chercheuse à l’Institut de physique nucléaire. Lors de l’arrestation de son père, en 1958, elle fut licenciée. Elle s’est mariée la même année et a eu un fils, Dumitru Horia Ionescu. En 1961, elle est devenue professeur de physique au Groupe scolaire de chimie alimentaire de Bucarest. La fille du grand théologien roumain a commencé une carrière littéraire en 1971, publiant des volumes de poésies. Elle a traduit de l’allemand les « Cahiers de Malte de Laurids Brigge » de Rilke, et un volume de vers de la poétesse allemande Hilde Domin. En 1984, elle a émigré avec son fils en Allemagne, où elle a travaillé à l’Université de Fribourg-en-Brisgau. En 1991, elle a publié le roman « Le paradis des innocents », puis, en l’an 2000 « La lumière de l’action dans la lumière du verbe ». En 2003, elle a publié le volume de vers « Rencontre avec le Seigneur ». En 2006, est paru, en langue allemande, le roman historique « Zähringerblut », avec pour thème la création de la ville de Fribourg en 1120, œuvre qui a été accueillie avec grand intérêt en Allemagne. En 2008 est paru le livre « Mémoires d’un fugitif ». En parallèle, Lidia Stăniloae a exercé une activité de conférencière dans plusieurs pays occidentaux : Allemagne, France, Belgique et autres. En 2013, déclarée par le Saint-Synode de l’Église orthodoxe roumaine « année commémorative du père Dumitru Stăniloae », le patriarche Daniel lui a offert le diplôme et la médaille commémorative en l’honneur du père Dumitru Stăniloae. En 2014, le Patriarche de Roumanie, Sa Béatitude Daniel, lui accordé l’ordre de la Croix Maria Brâncoveanu.