« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Lecture de Carême : Saint Théophane le Reclus

St Théophane le Reclus éditions syrtes

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Saint Théophane le Reclus

Né en 1815 dans une famille de prêtre en Russie, il éprouva tout jeune une grande admiration pour saint Tikhon de Zadonsk (1724-1783) et voulu suivre son exemple. Devenu moine (1841), il reçut le nom du confesseur des saintes icônes lors de la crise iconoclaste, Théophane de Sigriane (+ 817). Ordonné diacre et prêtre, il acheva ses études de théologie, félicité par saint Philarète (1783-1867), alors métropolite de Moscou. Après des années d’expérience spirituelle, de prédication et d’activité littéraire, il devint évêque de Tambov et transféré au bout de quatre ans au siège de Vladimir. Son ministère se signala par une belle activité d’interprète des saintes Écritures. Pour servir le Christ et l’Église de façon plus intérieure, il obtint de se retirer dans l’ermitage de Vycha, non loin de Tambov. Sa vie de reclus fut marquée par une abondante correspondance spirituelle ainsi que par de nombreux travaux de traduction. Les dernières années, Dieu l’avait gratifié d’une simplicité et d’une innocence d’enfant. Il fut canonisé en 1988.

« Lettres de direction spirituelle »

Les éditions des Syrtes viennent de publier le fruit d’un échange épistolaire de saint Théophane avec une jeune femme qui s’interrogeait sur le sens de sa vie : « Je suis convaincue que ce n’est pas là la vie. Du mouvement, il y en a beaucoup, mais de vie, point… ». Cette correspondance, véritable introduction à la vie spirituelle, comporte des réponses à la question toujours actuelle : comment vivre en chrétien au quotidien, dans une société indifférente ou hostile à la réalité spirituelle.

Les thèmes

Les 260 lettres réunies correspondent à des sujets très variés, par exemple : La vanité de la vie mondaine (48) ; Le cœur et la sphère du sentiment (64) ; Le bonheur (79) ; Le péché des origines (97) ; Comment l’ennemi essaye de nous égarer (154) ; Les passions comme obstacles à l’esprit (189) ; Au sujet du chant et de la musique (219) ; La dépression et la peur (233) ; Le repos après la tempête (260)…

Échantillon

« Les pensées de notre intellect sont toutes orientées vers ce qui est terrestre et nous avons toutes les peines du monde à les élever vers le ciel. … Avez-vous vu le brouillard s’étendre sur une vallée ? C’est l’image exacte de nos pensées. Toutes, elles rampent et s’étalent sur le sol… au-dessous d’elles se trouve le cœur : il en reçoit des coups continuels…Telle pensée, tel mouvement du cœur… Le cœur est agité par les sentiments … Le désordre qui règne à l’intérieur, vous le connaissez d’expérience… La cause en est que notre esprit a perdu le point d’appui qui lui est naturel – en Dieu. L’esprit retrouve cet appui quand il se souvient de Dieu. La première chose à faire est donc de prendre l’habitude de garder continuellement la mémoire de Dieu, dans la crainte et la piété (La paix intérieure, 164-166).