« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

J’ai peur de mal élever mon enfant…

Présentation de la Mère de Dieu au Temple

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La peur est mauvaise conseillère –

Souvent Dieu nous dit : « n’ayez pas peur ! » Il ne donne pas d’explication. Il ajoute : « Je suis là ! » La peur, très répandue à notre époque, est une passion qui asservit. Jésus le Dieu-Homme répond : « Rassure-toi ! » (Marc 6, 50 ; Matt 14, 27 ; Jean 6, 20). Facile à dire… pensera-t-on : mais si le Sauveur est vraiment le Seigneur de ma vie, si je crois qu’Il est présent dans toutes les circonstances, même dans la mort, même dans la souffrance quelquefois horrible, je n’aurai pas peur. Les mamans ont très souvent peur d’être de mauvaises mères. Mais elles sont bénies ; le Christ est près d’elles ; elles peuvent bénir leur enfant tous les jours, demander à ce même Christ invisiblement présent l’inspiration dont elles ont besoin quand elles sont si fatiguées, si désemparées : Seigneur Jésus, par ton saint Esprit, fortifie-moi ta servante ; renouvelle en moi la grâce de la maternité !…. et dire, avec le Prophète : « le Seigneur est le rempart de ma vie : de qui aurais-je peur ? » (Ps 26, 1)

La crainte et le discernement.

N’ayez pas peur, ce n’est pas chrétien. Mais soyez dans la crainte. Sentez-vous toute petite devant la  mission que le Seigneur vous a donnée ; toute petite devant l’enfant qui vous a été confié le jour de son baptême. Le Père céleste vous a remis, à vous et à votre époux, un enfant qui est le sien : par le baptême et par l’onction chrismale, ce petit bonhomme ou cette petite bonne femme ont été affiliés à Dieu, et sont devenus fils et fille du Très-Haut, selon le prologue de l’évangile selon saint Jean. La crainte est ici justifiée ; elle naît d’un sérieux sens de la responsabilité : élever un enfant dans la foi ; lui faire connaître son Père céleste, le lui faire rencontrer, l’aider à agir selon cette naissance sublime ! Vous êtes des parents adoptifs chargés d’élever, de nourrir, d’instruire et d’éduquer un fils ou une fille de roi.

Le monde a besoin de saints

Notre sentiment de responsabilité est d’autant plus grand que nous savons que notre monde a besoin de saints, de prophètes, de génies, d’hommes et de femmes de lumière, de vrais baptisés. Les saints également furent des enfants ! De la bouche des enfants qui nous sont confiés par le Seigneur, on attend les réponses aux situations que va rencontrer l’humanité. Cela peut paraître dérisoire, mais chaque enfant, parmi les milliards d’habitants de la terre, est un espoir pour l’humanité. Dans cette période de préparation à Noël, carême ou jeûne de la Nativité, carême de saint Martin ou de saint Philippe, l’enfant est au centre de la vie de l’Église, et donc du monde. La Présentation de la Vierge au Temple exprime cette théologie de l’enfant. Saint Nicolas le protège. Et Dieu vient dans le monde comme enfant pour répondre à l’espoir des hommes. Notre crainte est ainsi justifiée : il s’agit d’apporter au monde les saints qui peuvent l’aider.